La magie sous nos yeux, de la Grande Roue à l’Arc de Triomphe, pour un week-end à la découverte des illuminations élyséennes. Et quel spectacle au sortir du Lido, à la nuit tombée, que celui qui nous est offert : dans le chant des Klaxons qui descendent la grand avenue, la foule empressée, frigorifiée, bousculante, le nez levé vers les arbres de lumière. Les commentaires des badauds se disputent aux rugissements des allers-venues citadines - “Que c’est beau!” - “Magnifique” - et pleuvent les flash. Mille et une étincelles recouvrent l’imaginaire de l’enfant serré sur les épaules du père aux yeux embués par la splendeur du moment : mille et un visages sous la condensation de l’air vif, rivés comme ceux du supporter attentif, jouent un ping-pong onirique entre l’Arc et la Roue. Le froid n’y peut rien: il est battu, terrassé par la beauté féerique de l’instant, valsé par le spectacle stellaire du ballet des JSF100. On est là, saisis, souriants à ses échos, pris du vertige d’y être pour quelque chose, ce vertigo intime et sucré qui nous rend beau et debout.
Quelques clichés plus loin l’Arc nous fait un Triomphe, comme incliné par la grâce de l’avenue qui s’offre à ses pieds de 1806. Ça clignote et ça fuse, ça bulle et ça pétille, on se salue: il sera bientôt l’heure de se mettre au chaud, attablés aux souvenirs de ces moments magiques comme un clin d’oeil à la vie qui sourit. Une vie à laquelle on offre une merveille du monde, sous la voûte éternelle des sages astres qui nous veillent.
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1 commentaire:
Quand je croise un couple dans la rue, je change de trottoir...
Quand je vois Blachère aussi...
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