mercredi 28 février 2007

Quelques photos













Dublin, février 2007



















Théoden , Sam et Léo




Edelwen













Bandol en janvier

Parle moi , Jean-Louis Aubert


Parle-moi
Ce qui nous vient

Nous vient de loi

Ce qui nous tient
Jamais ne nous appartient vraiment


Ce qui nous tue
Gagné, perdu
Ce qu'on a cru
On en a perdu la vue vraiment
Parle-moi, parle-moi de toi

Qu'est-ce tu veux, qui tu es
Où tu vas
Parle-moi, parle-moi de toi

Qu'est-ce tu dis, fais entendre
Ta voix

Ce qu'on nous vend
Ce qu'on nous prend
Mais qu'est-ce qui nous prend

On dirait qu'on a plus l' temps
A rien


Perdu de vue
Perdu tout court

Peau tendre, coeur pur
On dirait qu'on a plus l' goût
A rien
Parle-moi, parle-moi de toi
Parle-moi de tes doutes de tes choix

Parle-moi, parle-moi de toi
Qu'est-ce tu dis, plus fort
J'entends pas

Parle-moi de toi

Alors parle-moi, parle-moi de nous
Tous les deux, qu'est-ce qu'on veut

Qu'est-ce qu'on fout
Parle-moi, parle-moi de nous
Avec toi j'irai n'importe où

Parle-moi de toi

Sale journée qui débute

Il est des nuits où je m'absente
discrètement, secrètement
Mon image seule est présente
Elle a mon front, mes vêtements

Vois ce sosie dans cette glace
C'est mon double de cinéma
A ce reflet qui me remplace
Tu jurerais que je suis là

Mais je survole en deltaplane
Les sommets bleus des Pyrénées
En Andorre la Catalane
Je laisse aller ma destinée
Je foule au pied un champ de seigle
Ou bien peut être un champ de blé
Dans les airs, j'ai croisé des aigles
Et je croyais leur ressembler

Le vent d'été parfois entraine
Trop loin c'est un risque à courir
Dans le tumulte des arènes
Je suis tout ce qui doit mourir
Je suis la pauvre haridelle
Au ventre ouvert par un taureau
Je suis le taureau qui chancelle
Je suis la peur du toréro

Jour de semaine ou bien dimanche
Tout frissonnant dans le dégel
Je suis au bord de la mer blanche
Dans la nuit blanche d'Arkangelsk
J'interpelle des marins ivres
Autant d'alcool que de sommeil
Cet éclat blême sur le givre
Est-ce la lune ou le soleil ?

Le jour pâle attriste les meubles
Et voilà c'est déjà demain
Le gel persiste aux yeux aveugles
De mon chien qui cherche ma main
Et toi tu dors dans le silence
Où sans moi tu sais recouvrer
Ce calme visage de l'enfance
Qui m'attendrit jusqu'à pleurer

Il est des nuits où je m'absente
discrètement, secrètement
Mon image seule est présente
Elle a mon front, mes vêtements

Vois ce sosie dans cette glace
C'est mon double de cinéma
A ce reflet qui me remplace
Tu jurerais que je suis là

Cauchemar, ou rêve éveillé ? Il est six heures et je ne dors plus. Mon tic tac n'en fait qu'à sa tête, et ses perturbations m'assassinent. L'amour s'égare ainsi. Ses coups de butoir à mon sommeil, à ma sérénité, ce sentiment de n'être là pour personne, transparent, ces heures qui marquent mon visage et mes pensées, l'absence de tes mains, et ce petit canapé comme une prison sans barreaux : c'est ça la vie ? Entre nous il y aura toujours ton indifférence. J'écris ces lignes pour les relire le jour où cette situation aura changé, pour ne pas oublier la douleur du fer chauffé à blanc qui me transperce aujourd'hui, au petit matin, en silence, et sans personne pour me taper sur l'épaule en me disant des mots doux. La seule petite voix qui me cause me dit que tu t'en fous. Alors arrête vieux marin du coeur, cesse tes angoisses puisqu'elle se moque de ta vie. La roue de secours est à plat. Change de véhicule, petit scarabée, même si c'est au détriment du code de la route des promiscuités. Switch off sa veilleuse et dort !

mardi 27 février 2007

40 ans, Arno

Tu te mets les yeux dans la poche
T' as tout vu
Mais t’as rien vécu
Dieu n’est pas un DJ, c’est une femme de ménage au chômage

Je sais t’as 40 ans
Et tu t’ennuies
La vérité
Ne fais pas de bruit

Tu te bats contre ta nature
Oui ça fait mal, les blessures
T’es la femme de ta mère
Tant pis pour ton père, il a grandi

Je sais t’as 40 ans
Et tu t’ennuies
La vérité
Ne fais pas de bruit
Je sais t’as 40 ans
Et tu t’ennuies
La vérité
Ne fais pas de bruit

Ne me parle pas du passé
Ce n’est pas un endroit à visiter
Quand on est con et malheureux
On a toujours besoin du bon dieu

Je sais t’as 40 ans
Et tu t’ennuies
La vérité
Ne fais pas de bruit
Je sais t’as 40 ans
Et tu t’ennuies
La vérité
Ne fais pas de bruit

"20 ans d'expérience...



... feront toujours la différence.."
Mais que serait la vie sans Nutella ? ...


...



Pour se remettre de ça, 2 ptites recettes vit'euf' à base de la pâte à tartiner Ferrero (Michel, les réceptions de l'ambassadeur..tze monde parfait!)

Bananes au chocolat

Ingrédients 1 banane
4 carrés de chocolat (à votre goût, ou du nutella, ou les 2 ;)
Préparation : 2 mn
Cuisson : 2 mn
Fendre le dessus d'une banane (non pelée !). Introduire les carrés de chocolat sur toute la longueur (étalez le Nutella comme un dingue)
Mettre un moment la banane au micro-onde (à surveiller, selon puissance du four)"non, sans dec ?".
A déguster à la cuillère ! (la peau de la banane fait office de "ramequin de service" (g pas trouvé le jeu de mots...)).

Pour 1 pers. .^^
Recette proposée par Soho http://www.chocoholic.free.fr

Brioche roulée au Nutella

Recette proposée par Maud Favre :
"Voici mon petit déjeuner préféré. Surtout quand elles sortent du four et que le Nutella est encore tout chaud ! "


Préparation : 15 mn
Cuisson : 25 mn
Repos : 0 mn
Temps total : 40 mn

Pour 4 personnes :
- 225 g de farine
- 1 pincée de sel
- 25 g de sucre en poudre
- 1 sachet de levure boulangère j utilise de la briochin
- 1 oeuf
- 50 ml de lait
- nutella
- miel
- amandes effilées facultatif (arf! non, pas facultatif!)

Dans un saladier, mélangez la farine avec le sel et le sucre. Versez le sachet de levure, ajoutez l'oeuf et 50 g de beurre fondu. Mélangez à l'aide d'une spatule en incorporant petit à petit le lait tiède (c'est important car sinon la levure ne pourra pas réagir). Pétrir avec les mains de manière à obtenir une pâte homogène mais pas collante. Au besoin, ajouter un peu de farine si elle colle ou un peu de lait si elle est trop sèche. Recouvrez d'un torchon propre et laissez lever 2 heures minimum ou mieux une nuit.

Etalez la pâte sur un plan de travail fariné de manière à obtenir un rectangle de 40 cm de long sur 20 cm de large.




Etalez sur le rectangle de pâte une couche de Nutella à l'aide d'une spatule mais veillez à laisser un centimètre sur les bords.

Roulez la pâte et coupez-la en petites parts (tous les 5 cm environ).

Disposez-les côte à côte dans un moule. Couvrez et laissez reposer à nouveau 1 heure.

Badigeonnez le dessus des roulés d'un peu de miel et parsemez d'amandes effilées. Faites cuire 25 minutes à 200°C.

En général, je prépare la pâte à brioche la veille. Le lendemain, je l'étale, la tartine de Nutella et la fais cuire de manière à ce qu'elles soient toutes chaudes pour le petit déj.
Recette de Maud Favre

Biensûr le Nutella peut-être de la partie à l'occasion du goûter, des anniversaires, au bureau.
Ouala.. bon app' ;)

lundi 26 février 2007

Canevas des passions

Un petit lapin brodeur m'a dit :
Improbable route, imperturbable déroute, où suis-je ?
Sous l'opaque masque des habitudes, j'ai éparpillé mes illusions au fil des semaines, et à présent recouds de fil d'or le canevas d'une Psyché du 77.
Bazardé, Cupidon-le-faux-jeton ! Petite aiguille autoguidée, tu es le colibri de mes affres bleutés: tu plonges et t'engouffres dans ces trous étroits, entraines dans tes ailes le câble souple de mes envies. Sans dé à mes doigts je me perd alors dans ton univers, je souris et roule des yeux, je flotte dans tes bras, dans tes idées tordues, dans ton inconstante jouvence.. ton cosmos m'enchante et je vis, si vaste, si fou, tant attentionné à des instants que je voyais perdus. Point de croix, je rêve dans ta sphère, il me faudra cent vies pour m'y retrouver. J'ai de vrais rires, on a de vrais moments, touchants, touchante, touché!
Doucement, mes baskets décollent et se soulèvent pour passer au dessus de ma tête, j'essaie de garder l'équilibre, et seule ton impatience, le bout de tes doigts, et tes jeux d'optique figurent ma gravité. Je flotte ainsi les yeux fermés, à te respirer par tous mes sens. Quand le temps le permet, je te regarde quelques secondes, et me détourne vite avant de subir le supplice des trois soeurs Gorgo, Euryale et Sthéno. Ces instants durent des heures en suspend, que je range délicatement dans mes "bons souvenirs", juste au-dessus des autres.
Tu pivotes parfois, et le colibri arc-en-ciel l'oeil aux aguets remonte à la surface de sa toile : en prenant soin de bien serrer les fils de ce canevas qu'il tresse à sa façon, je regarde ma vie, impassible. Assis sur le couvercle de mon coffre à projets, de ma boite à idées, je balance mes pieds en pensant à toi, la tête vers les étoiles, et je me tais.
"Chui bien,
Bien avec rien
Mais mieux
Avec peu
J'accepte l'hiver
J'aime bien l'été"
Bien trop candide : tu sais, elles font des bulles, tes envies!
C'est pour quand, le tour de clé ? ;)

Dis, quand reviendras-tu ?

Voilà combien de jours, voilà combien de nuits,
Voilà combien de temps que tu es reparti,
Tu m'as dit cette fois, c'est le dernier voyage,
Pour nos cœurs déchirés, c'est le dernier naufrage,
Au printemps, tu verras, je serai de retour,
Le printemps, c'est joli pour se parler d'amour,
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris,
Et déambulerons dans les rues de Paris,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,
Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà,
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois,
A voir Paris si beau dans cette fin d'automne,
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne,
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine,
Je vais, je viens, je vire, je me tourne, je me traîne,
Ton image me hante, je te parle tout bas,
Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,
J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours,
J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour,
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir,
Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs,
Je reprendrai la route, le monde m'émerveille,
J'irai me réchauffer à un autre soleil,
Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin,
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus...

Melody






dimanche 25 février 2007

Pénélope, Brassens


Toi l'épouse modèle
Le grillon du foyer
Toi qui n'a point d'accrocs
Dans ta robe de mariée
Toi l'intraitable Pénélope
En suivant ton petit
Bonhomme de bonheur
Ne berces-tu jamais
En tout bien tout honneur
De jolies pensées interlopes
De jolies pensées interlopes...

Derrière tes rideaux
Dans ton juste milieu
En attendant l'retour
D'un Ulysse de banlieue
Penchée sur tes travaux de toile
Les soirs de vague à l'âme
Et de mélancolie
N'as tu jamais en rêve
Au ciel d'un autre lit
Compté de nouvelles étoiles
Compté de nouvelles étoiles...

N'as-tu jamais encore
Appelé de tes vœux
L'amourette qui passe
Qui vous prend aux cheveux
Qui vous compte des bagatelles
Qui met la marguerite
Au jardin potager
La pomme défendue
Aux branches du verger
Et le désordre à vos dentelles
Et le désordre à vos dentelles...

N'as-tu jamais souhaité
De revoir en chemin
Cet ange, ce démon
Qui son arc à la main
Décoche des flèches malignes
Qui rend leur chair de femme
Aux plus froides statues
Les bascul' de leur socle
Bouscule leur vertu
Arrache leur feuille de vigne
Arrache leur feuille de vigne...

N'aie crainte que le ciel
Ne t'en tienne rigueur
Il n'y a vraiment pas là
De quoi fouetter un cœur
Qui bat la campagne et galope
C'est la faute commune
Et le péché véniel
C'est la face cachée
De la lune de miel
Et la rançon de Pénélope
Et la rançon de Pénélope...

The Spiderman is having me for dinner tonight

José fait péter l'apéro

héhé mon Paulo avec José devant le Bar de la Plaine à Marseille : mythique dirons certains, incongru pour le moins, il me plaît ce cliché. José Bové je l'ai rencontré à Millau en 2000 lors de la manif géante qui avait réuni pêle-mêle des "altermondialistes", des petits producteurs, des anti-McDo, des hippies de chez Freaks, Noir Désir, Fred, Manu et j'en passe, pour 2 jours de folie sur le Larzac. Je l'ai revu l'année suivante à Gênes, où il avait garé sa vieille break verte à côté de mon vW Kombi. Poignée de mains chaleureuse, j'aime bien ses moustaches :)

Premier article

Quelques mots par ci, parcimonie délicate d'extra-terrestres vert d'eau, photographies à la poussière d'instants, humble héros de mes solitudes peuplées, fou d'amour ... bonne traversée du Lair :)