Je profite de quelque heures à tuer pour me ballader sur YouTube.. pas très original, mais ça me permet de vous faire partager quelques vidéos. La première montre un instrument que j'adore : le Theremin, une sorte de capteur d'ondes relié à un ampli : démonstration de "Legend of Zelda"! Les notes s'expriment à fleur de peau.
lundi 24 décembre 2007
lundi 17 décembre 2007
17 décembre, Paris.
La magie sous nos yeux, de la Grande Roue à l’Arc de Triomphe, pour un week-end à la découverte des illuminations élyséennes. Et quel spectacle au sortir du Lido, à la nuit tombée, que celui qui nous est offert : dans le chant des Klaxons qui descendent la grand avenue, la foule empressée, frigorifiée, bousculante, le nez levé vers les arbres de lumière. Les commentaires des badauds se disputent aux rugissements des allers-venues citadines - “Que c’est beau!” - “Magnifique” - et pleuvent les flash. Mille et une étincelles recouvrent l’imaginaire de l’enfant serré sur les épaules du père aux yeux embués par la splendeur du moment : mille et un visages sous la condensation de l’air vif, rivés comme ceux du supporter attentif, jouent un ping-pong onirique entre l’Arc et la Roue. Le froid n’y peut rien: il est battu, terrassé par la beauté féerique de l’instant, valsé par le spectacle stellaire du ballet des JSF100. On est là, saisis, souriants à ses échos, pris du vertige d’y être pour quelque chose, ce vertigo intime et sucré qui nous rend beau et debout.
Quelques clichés plus loin l’Arc nous fait un Triomphe, comme incliné par la grâce de l’avenue qui s’offre à ses pieds de 1806. Ça clignote et ça fuse, ça bulle et ça pétille, on se salue: il sera bientôt l’heure de se mettre au chaud, attablés aux souvenirs de ces moments magiques comme un clin d’oeil à la vie qui sourit. Une vie à laquelle on offre une merveille du monde, sous la voûte éternelle des sages astres qui nous veillent.
Quelques clichés plus loin l’Arc nous fait un Triomphe, comme incliné par la grâce de l’avenue qui s’offre à ses pieds de 1806. Ça clignote et ça fuse, ça bulle et ça pétille, on se salue: il sera bientôt l’heure de se mettre au chaud, attablés aux souvenirs de ces moments magiques comme un clin d’oeil à la vie qui sourit. Une vie à laquelle on offre une merveille du monde, sous la voûte éternelle des sages astres qui nous veillent.
mercredi 10 octobre 2007
Mon Cher Paulo...
J'suis un mannequin glacé
Avec un teint de soleil
Ravalé, Homme pressé
Mes conneries proférées
Sont le destin du monde
Je n'ai pas le temps je file
Ma carrière est en jeu
je suis l'homme médiatique
je suis plus que politique
je vais vite très vite
j'suis une comète humaine universelle
je traverse le temps
je suis une référence
je suis omniprésent
je deviens omniscient
j'ai envahi le monde
Que je ne connais pas
Peu importe j'en parle
Peu importe je sais
j'ai les hommes à mes pieds
Huit milliards potentiels
De crétins asservis
A part certains de mes amis
Du même monde que moi
Vous n'imaginez pas
Ce qu'ils sont gais
Qui veut de moi
Et des miettes de mon cerveau
Qui veut entrer
dans la toile de mon réseau
Militant quotidien
De l'inhumanité
Des profits immédiats
Des faveurs des médias
Moi je suis riche très riche
je fais dans l'immobilier
je sais faire des affaires
Y'en a qui peuvent payer
j'connais le tout Paris
Et puis le reste aussi
Mes connaissances uniques
Et leurs femmes que je...
Fréquente évidemment
Les cordons de la bourse
Se relâchent pour moi
Il n'y a plus de secrets
Je suis le Roi des rois
Explosé l'audimat
Pulvérisée l'audience
Et qu'est-ce que vous croyez
C'est ma voie c'est ma chance
j'adore les émissions
A la télévision
Pas le temps d'regarder
Mais c'est moi qui les fais
On crache la nourriture
A ces yeux affamés
Vous voyez qu'ils demandent
Nous les savons avides
De notre pourriture
Mieux que d'la confiture
A des cochons
Qui veut de moi
Et des miettes de mon cerveau
Qui veut entrer
Dans la toile de mon réseau
Vous savez que je suis:
Un homme pressé
Un homme pressé
Un homme pressé
j'suis une victime en fait
Un homme pressé
Un homme pressé
Un homme pressé
je suis un militant quotidien
De l'inhumanité
Et des profits immédiats
Et puis des faveurs des médias
Moi je suis riche très riche
je fais dans l'immobilier
je sais faire des affaires
Y'en a qui peuvent payer
Et puis je traverse le temps
je suis devenu omniprésent
je suis une super référence
Je peux toujours ram'ner ma science
Moi je vais vite très vite
Ma carrière est en jeu
je suis l'homme médiatique
Moi je suis plus que politique
Car je suis un homme pressé
un homme pressé
un homme pressé
un homme pressé
un homme pressé
un homme pressé
Love Love Love
Dit-on en Amérique
Lioubov
Russie ex-soviétique
Amour
Aux quatre coins de la France........
..........
Avec un teint de soleil
Ravalé, Homme pressé
Mes conneries proférées
Sont le destin du monde
Je n'ai pas le temps je file
Ma carrière est en jeu
je suis l'homme médiatique
je suis plus que politique
je vais vite très vite
j'suis une comète humaine universelle
je traverse le temps
je suis une référence
je suis omniprésent
je deviens omniscient
j'ai envahi le monde
Que je ne connais pas
Peu importe j'en parle
Peu importe je sais
j'ai les hommes à mes pieds
Huit milliards potentiels
De crétins asservis
A part certains de mes amis
Du même monde que moi
Vous n'imaginez pas
Ce qu'ils sont gais
Qui veut de moi
Et des miettes de mon cerveau
Qui veut entrer
dans la toile de mon réseau
Militant quotidien
De l'inhumanité
Des profits immédiats
Des faveurs des médias
Moi je suis riche très riche
je fais dans l'immobilier
je sais faire des affaires
Y'en a qui peuvent payer
j'connais le tout Paris
Et puis le reste aussi
Mes connaissances uniques
Et leurs femmes que je...
Fréquente évidemment
Les cordons de la bourse
Se relâchent pour moi
Il n'y a plus de secrets
Je suis le Roi des rois
Explosé l'audimat
Pulvérisée l'audience
Et qu'est-ce que vous croyez
C'est ma voie c'est ma chance
j'adore les émissions
A la télévision
Pas le temps d'regarder
Mais c'est moi qui les fais
On crache la nourriture
A ces yeux affamés
Vous voyez qu'ils demandent
Nous les savons avides
De notre pourriture
Mieux que d'la confiture
A des cochons
Qui veut de moi
Et des miettes de mon cerveau
Qui veut entrer
Dans la toile de mon réseau
Vous savez que je suis:
Un homme pressé
Un homme pressé
Un homme pressé
j'suis une victime en fait
Un homme pressé
Un homme pressé
Un homme pressé
je suis un militant quotidien
De l'inhumanité
Et des profits immédiats
Et puis des faveurs des médias
Moi je suis riche très riche
je fais dans l'immobilier
je sais faire des affaires
Y'en a qui peuvent payer
Et puis je traverse le temps
je suis devenu omniprésent
je suis une super référence
Je peux toujours ram'ner ma science
Moi je vais vite très vite
Ma carrière est en jeu
je suis l'homme médiatique
Moi je suis plus que politique
Car je suis un homme pressé
un homme pressé
un homme pressé
un homme pressé
un homme pressé
un homme pressé
Love Love Love
Dit-on en Amérique
Lioubov
Russie ex-soviétique
Amour
Aux quatre coins de la France........
..........
mardi 11 septembre 2007
vendredi 7 septembre 2007
Mélanges

Oulala.. Ne buvez pas! Enfin, ne buvez plus.. enfin j'veux dire, attention aux mélanges! Hier soir pendaison, de crémaillère (hého l'asticot), chez Axelle. Joli appartement au centre d'Apt, dans un quartier où se regroupe volontiers la top-list fine-fleur de ma belle entreprise. Les présentations ne sont donc pas à faire, autant attaquer l'apéritif! Le buffet comprenait du jambon roulé au cranberries, une spécialité du pays des cranberries, c'est à dire canneberge ou airelle, ou encore "atoca" j'ai cherché la traduction ce matin.. je vois déjà le regard biaiseux de ma voisine de gauche qui me voit taper tout ça : "t'as rien d'autre à foutre ??", des petits toasts à la tapenade noire et au saumon des alpes, parmi d'autres mets d'apéro... Mhhh..
Les petits hommes verts, dotés de longs appendices poilus, ne nous ont lâchés que tard dans la nuit : abuz pas le Martini-Whisky ;) Redoutable...
jeudi 6 septembre 2007
Ph. K.
1 68 12 79 829 805 07
Voilà Mademoiselle mon numéro
J'ai les yeux bleus et je deviens gros
J'aime les chiens qui font peur, j'aime les ascenseurs, les tapis roulants
J'aime l'odeur du ciment
J'aime dire bonjour aux autos qui passent
Je pense à la mort, à la mort tous les jours
Vous aussi vous y pensez, oui je le vois bien, au fond de vos yeux bruns
Mademoiselle, déclinez votre identité.
2 69 05 99 131 167 14
1 68 12 79 829 805 07
Voilà les clés Mademoiselle,
Voilà les clés Mademoiselle, Mademoiselle.
Voilà Mademoiselle mon numéro
J'ai les yeux bleus et je deviens gros
J'aime les chiens qui font peur, j'aime les ascenseurs, les tapis roulants
J'aime l'odeur du ciment
J'aime dire bonjour aux autos qui passent
Je pense à la mort, à la mort tous les jours
Vous aussi vous y pensez, oui je le vois bien, au fond de vos yeux bruns
Mademoiselle, déclinez votre identité.
2 69 05 99 131 167 14
1 68 12 79 829 805 07
Voilà les clés Mademoiselle,
Voilà les clés Mademoiselle, Mademoiselle.
A Passion Play...

A passion play, exquise danseuse en cygne au sol, la fixité dans ses yeux noirs. "Ce qui nous tient, jamais ne nous appartient vraiment".. Une passion, c'est quoi, pour toi ? Des mots d'amour, des gestes ralentis pour y puiser le temps, des paupières qui se ferment et te lâchent dans un univers d'étoiles, son image un peu partout, un appartement juste à côté, une rue qui s'en fout, des amis qui font comme si tu n'avais pas changé, des voyages en tête à tête, un enfant qui va venir, ses pyjamas de grenouille, ses premiers gazouillis, est-ce que tu les entends aussi ? et toujours ton image qui sourit, mes mains sur ton ventre doux, des vacances rien que tous les deux, des amis en commun, ta voix le soir contre ma peau, qui nous chuchote ces mêmes mots d'amour.. ton corps qui se glisse dans mes bras entrebaillés, sa bouche sur mes seins, la nuit qui écoute les sons de nos amours, la confiture de ton désir, tout ça c'est pour toi, c'est pour toi...
Je reviendrai coller quelques mots plus tard...
à bientôt :)
bonne journée, ma passion.
dimanche 6 mai 2007
Vertige - Me
N'as-tu cru
Bon d'exercer
Ton attirance ailleurs
Que sur ceux qui
Te convoitaient
T'arrachaient à mes pleurs
N'as-tu vu
La couleur de
Mes yeux virer de bord
Passer par toutes
Celles du feu
Pour s'estomper alors
Moi j'ai bien vu la tienne
Quand j'ai serré trop fort
Le grand vertige t'emmène au loin
Et là je t'apprécie alors
La convoitise ici prend fin
Enfin
N'as-tu su
La douleur que
M'infligeaient tes accords
Tu te livrais
Sans un remord
A des corps étrangers
Le grand vertige t'emmène au loin
Et là je t'apprécie alors
La convoitise ici prend fin
Je prends possession de ton corps
Là tout entier il m'appartient
Depuis que j'ai serré trop fort
Enfin on est bien d'accord
Depuis que j'ai serré trop fort
Enfin
N'as-tu vu
La couleur de
Mes yeux virer de bord
Bon d'exercer
Ton attirance ailleurs
Que sur ceux qui
Te convoitaient
T'arrachaient à mes pleurs
N'as-tu vu
La couleur de
Mes yeux virer de bord
Passer par toutes
Celles du feu
Pour s'estomper alors
Moi j'ai bien vu la tienne
Quand j'ai serré trop fort
Le grand vertige t'emmène au loin
Et là je t'apprécie alors
La convoitise ici prend fin
Enfin
N'as-tu su
La douleur que
M'infligeaient tes accords
Tu te livrais
Sans un remord
A des corps étrangers
Le grand vertige t'emmène au loin
Et là je t'apprécie alors
La convoitise ici prend fin
Je prends possession de ton corps
Là tout entier il m'appartient
Depuis que j'ai serré trop fort
Enfin on est bien d'accord
Depuis que j'ai serré trop fort
Enfin
N'as-tu vu
La couleur de
Mes yeux virer de bord
lundi 23 avril 2007
dimanche 15 avril 2007
Bigger than the biggest - Eiffel
En attendant des clichés Karting et América, qui ne peuvent plus tarder, noms des Dieux, Bigger than the Biggest issu de Tandoori le dernier album d'Eiffel...
On vous en dira plus
Ça et rien de moins
On vous crèvera les yeux entre ciel et terre brûlée
Des voix s’élèvent
Des voix célestes
Qui épellent le monde à grands heurts de Time is Money
Ramène ta poire
Fra Angelico
Et viens tout embellir d’un subtil revers de pinceau
Sur les chairs désolées
Des amours déchus
Sur le vieil or des jours que la nuit dévore tout cru
Il nous en reste des guerres
Il nous en reste des carrières
Des magouilles à faire, des produits, des âmes à posséder
Il nous en reste de la merde
A refourguer
Par des médias crevards juchés sur des chaos d’immondices
Bigger than the biggest
Pigs pigs pigs
Bigger than the biggest
Et toi l’ami
Que deviens-tu ?
Toi qui jurais, crachais la conscience absolue
T’as troqué ton credo ?
Tu nous chies ton drapeau
Sur la Promenade des Anglais
Du civil
Au militaire
Sur les deux visages d’un même monstre nucléaire
Je cherche en toi un désert
Je cherche en toi l’absence
Quelque chose qui puisse enfin me rappeler à ma démence
Tu cherches l’amour
Tu en es avide
En continu tu tournes autour comme attiré par le vide
Du temps pour apprendre
Trop de temps pour s’atteindre
On n’pourra pas se fendre de ne jamais rien feindre
Du temps pour reprendre
Le temps de se rejoindre
On n’aura jamais le cran de tout avoir à craindre
Bigger than the biggest
Pigs pigs pigs
Bigger than the biggest
On portera les croix
De la pensée unique
Absorbés par l’éponge du créneau lobbycratique
Pour voir la vie en rose
Du haut des villes en bleu
Se faire tailler des bavures, sécuritaires, parbleu
Non, toi pas fâché
Juste fasciste
Fou du roi sur un grand échiquier de troufions Quo vadistes
Il est temps de réagir enfin
Contre ce qui nous choque
Nous envaseline et nous courbe si souverainement
Les quintes sardoniques
Des bâtisseurs d’empires
Ou les veules charabias des pontifes du moment
Commis d’office
Au commerce inéquitable
Tant des nombres incalculables de dés sont pipés
Dites n’importe quoi
Mais dites le bien
Bradons Dieux à plus offrant sur petite planète affamée
Bigger than the biggest
Pigs Pigs Pigs
Bigger than the biggest
Etat d’urgence à portée de clic
En haut débit, Harry
Sondons l’ampleur de l’insurrection par la croupe
Fusion/acquisition
Fusion/inquisition
Bom ba Dom! for the “The great american slave troupe”
Mais peut-être a-t-on les yeux perdus dans un vieux radiateur de salle de classe ?
Qu’un soleil barbare, darde ses rayons et pianote l’impossible musique du silence.
On a les yeux trop écarquillés pour être vivants. Pour être vivants.
Tombera ?
Tombera pas ?
Frôlons la folie, Ô vieux monde bancal
Nous sommes d’une espèce
Sonnante et trébuchante
Petite démence de nuit, rictus sénile du grand capital
C’en est fini
La biodiversité
Employons nous à scier la branche sur laquelle nous sommes posés
Tombera ?
Tombera pas ?
Des frelons sur la nuque et des sens à rebrousse poil
Nous sommes d’une espèce
Sonnante et trébuchante
Du passé à revivre et du présent en spirale
Employons nous
A trancher
Les gorges de nos propres libertés
Au plus rien d’humain
Au plus rien d’humain pour l’humanité
Au plus rien d’humain
Au plus rien d’humain pour l’humanité
On vous en dira plus
Ça et rien de moins
On vous crèvera les yeux entre ciel et terre brûlée
Des voix s’élèvent
Des voix célestes
Qui épellent le monde à grands heurts de Time is Money
Ramène ta poire
Fra Angelico
Et viens tout embellir d’un subtil revers de pinceau
Sur les chairs désolées
Des amours déchus
Sur le vieil or des jours que la nuit dévore tout cru
Il nous en reste des guerres
Il nous en reste des carrières
Des magouilles à faire, des produits, des âmes à posséder
Il nous en reste de la merde
A refourguer
Par des médias crevards juchés sur des chaos d’immondices
Bigger than the biggest
Pigs pigs pigs
Bigger than the biggest
Et toi l’ami
Que deviens-tu ?
Toi qui jurais, crachais la conscience absolue
T’as troqué ton credo ?
Tu nous chies ton drapeau
Sur la Promenade des Anglais
Du civil
Au militaire
Sur les deux visages d’un même monstre nucléaire
Je cherche en toi un désert
Je cherche en toi l’absence
Quelque chose qui puisse enfin me rappeler à ma démence
Tu cherches l’amour
Tu en es avide
En continu tu tournes autour comme attiré par le vide
Du temps pour apprendre
Trop de temps pour s’atteindre
On n’pourra pas se fendre de ne jamais rien feindre
Du temps pour reprendre
Le temps de se rejoindre
On n’aura jamais le cran de tout avoir à craindre
Bigger than the biggest
Pigs pigs pigs
Bigger than the biggest
On portera les croix
De la pensée unique
Absorbés par l’éponge du créneau lobbycratique
Pour voir la vie en rose
Du haut des villes en bleu
Se faire tailler des bavures, sécuritaires, parbleu
Non, toi pas fâché
Juste fasciste
Fou du roi sur un grand échiquier de troufions Quo vadistes
Il est temps de réagir enfin
Contre ce qui nous choque
Nous envaseline et nous courbe si souverainement
Les quintes sardoniques
Des bâtisseurs d’empires
Ou les veules charabias des pontifes du moment
Commis d’office
Au commerce inéquitable
Tant des nombres incalculables de dés sont pipés
Dites n’importe quoi
Mais dites le bien
Bradons Dieux à plus offrant sur petite planète affamée
Bigger than the biggest
Pigs Pigs Pigs
Bigger than the biggest
Etat d’urgence à portée de clic
En haut débit, Harry
Sondons l’ampleur de l’insurrection par la croupe
Fusion/acquisition
Fusion/inquisition
Bom ba Dom! for the “The great american slave troupe”
Mais peut-être a-t-on les yeux perdus dans un vieux radiateur de salle de classe ?
Qu’un soleil barbare, darde ses rayons et pianote l’impossible musique du silence.
On a les yeux trop écarquillés pour être vivants. Pour être vivants.
Tombera ?
Tombera pas ?
Frôlons la folie, Ô vieux monde bancal
Nous sommes d’une espèce
Sonnante et trébuchante
Petite démence de nuit, rictus sénile du grand capital
C’en est fini
La biodiversité
Employons nous à scier la branche sur laquelle nous sommes posés
Tombera ?
Tombera pas ?
Des frelons sur la nuque et des sens à rebrousse poil
Nous sommes d’une espèce
Sonnante et trébuchante
Du passé à revivre et du présent en spirale
Employons nous
A trancher
Les gorges de nos propres libertés
Au plus rien d’humain
Au plus rien d’humain pour l’humanité
Au plus rien d’humain
Au plus rien d’humain pour l’humanité
Betty, Lavilliers.
Tu n'as pas sommeil
Tu fumes et tu veilles
T'es toute écorchée
T'es comme un chat triste
Perdu sur la liste
Des objets trouvés
La nuit carcérale
Tombant sur les dalles
Et ce lit glacé
Aller et venir
Soleil et sourire
Sont d'l'autre coté
Ces murs, ces grillages
Ces portes et ces cages
Ces couloirs, ces clés
Cette solitude
Si dure et si rude
Qu'on peut la toucher
Ce rayon de lune
Sur le sol allume
Visage oublié
De celui que t'aimes
Qui tire sur sa chaîne
Comme un loup blessé
Betty faut pas craquer
Betty faut pas plonger
Je sais, iils t'on couchée là
Et puis ils ont fermé leurs barreaux d'acier
Betty faut pas pleurer
Betty faut pas trembler
Je sais, tu vas rester là
T'aimerais plus t'réveiller, plus jamais rêver
Je te dis je t'aime
Dans ce court poème
Dans ce long baiser
Tu es ma frangine
Juste une féminine
Que j'avais rimée
Je te donne ma force
Mes mots et mes notes
Pour te réchauffer
Je haie la morale
Les prisons centrales
Les maisons d'arrêt
Je n'ai pas sommeil
Je fume et je veille
Et j'ai composé
Une chanson d'amour
Une chanson secours
Pour l'autre côté
Pour ceux que l'on jette
Dans les oubliettes
Dans l'obscurité
Pendant qu'les gens dorment
Au fond du conforme
Sans se réveiller
Betty faut pas craquer
Betty faut pas plonger
Je sais, ils t'ont couchée là
Et puis ils ont fermé leurs barreaux d'acier
Betty faut pas pleurer
Betty faut pas trembler
Tu sais, on s'retrouvera, là
Ailleurs, en plein soleil ...
Tu fumes et tu veilles
T'es toute écorchée
T'es comme un chat triste
Perdu sur la liste
Des objets trouvés
La nuit carcérale
Tombant sur les dalles
Et ce lit glacé
Aller et venir
Soleil et sourire
Sont d'l'autre coté
Ces murs, ces grillages
Ces portes et ces cages
Ces couloirs, ces clés
Cette solitude
Si dure et si rude
Qu'on peut la toucher
Ce rayon de lune
Sur le sol allume
Visage oublié
De celui que t'aimes
Qui tire sur sa chaîne
Comme un loup blessé
Betty faut pas craquer
Betty faut pas plonger
Je sais, iils t'on couchée là
Et puis ils ont fermé leurs barreaux d'acier
Betty faut pas pleurer
Betty faut pas trembler
Je sais, tu vas rester là
T'aimerais plus t'réveiller, plus jamais rêver
Je te dis je t'aime
Dans ce court poème
Dans ce long baiser
Tu es ma frangine
Juste une féminine
Que j'avais rimée
Je te donne ma force
Mes mots et mes notes
Pour te réchauffer
Je haie la morale
Les prisons centrales
Les maisons d'arrêt
Je n'ai pas sommeil
Je fume et je veille
Et j'ai composé
Une chanson d'amour
Une chanson secours
Pour l'autre côté
Pour ceux que l'on jette
Dans les oubliettes
Dans l'obscurité
Pendant qu'les gens dorment
Au fond du conforme
Sans se réveiller
Betty faut pas craquer
Betty faut pas plonger
Je sais, ils t'ont couchée là
Et puis ils ont fermé leurs barreaux d'acier
Betty faut pas pleurer
Betty faut pas trembler
Tu sais, on s'retrouvera, là
Ailleurs, en plein soleil ...

samedi 14 avril 2007
C'est arrivé près du téléphone

Tête en l'air ? Certainement. D'une pierre, deux coups : café bouillu, café foutu, et la casserole avec ! Tout ça pour un coup de fil : je hais le téléphone ! Please, please, lorsque tu m'appelles, rappelle moi d'éteindre le gaz ! ;)
"Merci France Télécom,
d'avoir pu permettre à nos hommes,
D'ajouter aux bruits de la ville et des klaxons,
La douce sonnerie du téléphone"
lundi 9 avril 2007
Arénophile
samedi 7 avril 2007
Soleil
Petites semelles devant mes pas
D'un pas léger yes on s'en va
Manger un bout, parler de tout
On s'arrête à l'Ummagumma
Un chorizo, des escargots
Croquer des crevettes à la louch'
Pour moi ça s'ra ta jolie bouch'
Que je prendrai comme apéro
L'après-midi, tour en bateau
Sur un Ferry qui n'a plus d'âge
On s'échouera près du Prado
A t'faire la mouett' sur la plage
Oui faire la mouett' sur la plage
(crôôaa crôôaa)
D'un pas léger yes on s'en va
Manger un bout, parler de tout
On s'arrête à l'Ummagumma
Un chorizo, des escargots
Croquer des crevettes à la louch'
Pour moi ça s'ra ta jolie bouch'
Que je prendrai comme apéro
L'après-midi, tour en bateau
Sur un Ferry qui n'a plus d'âge
On s'échouera près du Prado
A t'faire la mouett' sur la plage
Oui faire la mouett' sur la plage
(crôôaa crôôaa)

vendredi 6 avril 2007
Ulysse vs Pénéloppe
Allez ma Jane
Allez ma Jane
Vois ton Serge
Ecartelé
Comme Jacques cy-
Nique à souhait
Pas réaliste
Ni de black list
Idéaliste
Qui goûte
Le suc de tes joutes
Faut qu'tu t'impliques
Et qu'tu t'appliques
Tu sais
Allez ma Jane
Allez ma Jane
Suis ton Hidalgo
Un brin bourreau
Viens boire à ma
Santé craquelée de ces
Coups de marteau
Qu'tu m'donnes pour
Tester
Ma
Solidité
De velours,
La
Fragilité
Des retours
Allez ma Jane
Allez ma Jane
Si t'es dingue on l'est
Tous au carrefour
De ces jolis tours
De passe-passe fieffés
M'appelle pas Ulysse
On s'remake d'une his-
Toire bancale en beauté
On est pas là pour se..
Tu sais tu sais
Pleurer de mon mieux
Des sens Pénéloppés
Qui t'imaginent
Allez ma Jane!
Allez ma Jane
Vois ton Serge
Ecartelé
Comme Jacques cy-
Nique à souhait
Pas réaliste
Ni de black list
Idéaliste
Qui goûte
Le suc de tes joutes
Faut qu'tu t'impliques
Et qu'tu t'appliques
Tu sais
Allez ma Jane
Allez ma Jane
Suis ton Hidalgo
Un brin bourreau
Viens boire à ma
Santé craquelée de ces
Coups de marteau
Qu'tu m'donnes pour
Tester
Ma
Solidité
De velours,
La
Fragilité
Des retours
Allez ma Jane
Allez ma Jane
Si t'es dingue on l'est
Tous au carrefour
De ces jolis tours
De passe-passe fieffés
M'appelle pas Ulysse
On s'remake d'une his-
Toire bancale en beauté
On est pas là pour se..
Tu sais tu sais
Pleurer de mon mieux
Des sens Pénéloppés
Qui t'imaginent
Allez ma Jane!
mercredi 4 avril 2007
Marinette (J'avais l'air d'un con..)

Quand j'ai couru chanter ma p'tit' chanson pour Marinette
La belle, la traîtresse était allée à l'opéra
Avec ma p'tit' chanson, j'avais l'air d'un con, ma mère
Avec ma p'tit' chanson, j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru porter mon pot d'moutarde à Marinette
La belle, la traîtresse avait déjà fini d'dîner
Avec mon petit pot, j'avais l'air d'un con, ma mère
Avec mon petit pot, j'avais l'air d'un con
Quand j'offris pour étrenne un'bicyclette à Marinette
La belle, la traîtresse avait acheté une auto
Avec mon p'tit vélo, j'avais l'air d'un con, ma mère
Avec mon p'tit vélo, j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru tout chose au rendez-vous de Marinette
La bell' disait: "J't'adore" à un sal' typ' qui l'embrassait
Avec mon bouquet d'fleurs, j'avais l'air d'un con, ma mère
Avec mon bouquet d'fleurs, j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru brûler la p'tit' cervelle à Marinette
La belle était déjà morte d'un rhume mal placé
Avec mon revolver, j'avais l'air d'un con, ma mère
Avec mon revolver, j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru lugubre à l'enterr'ment de Marinette
La belle, la traîtresse était déjà ressuscitée
Avec ma p'tit' couronn', j'avais l'air d'un con, ma mère
Avec ma p'tit' couronn', j'avais l'air d'un con
Sheller
mardi 3 avril 2007
Mardi 3
Lever tôt ce matin, quand la lune jaune illuminait encore la petite cour. A la lueur de notre satellite, Minette a mis bas dans la nuit. De nouveaux occupants sur notre petite planète.. Café fumant, douche, FTP, une belle journée s'annonce. J'ai quitté les lieux avant le réveil général, pour mieux coller à mon intimité. Jusqu'ici, tout va bien...
lundi 2 avril 2007
Blessé

C'est mon poil rèche, plaqué de sang séché, coagulé, noir, que je lèche fébrilement. Mes babines retroussées laissent alors entrevoir des dents brisées, ensanglantées à force de tirer sur la ferraille qui m'emprisonne. Mon regard vitreux plonge sur une plaie béante d'où s'échappent le rouge de mes chairs, et des exhalaisons de mort. Je compte les heures, chaque minute, et ces moments où vous me caressiez l'échine. Dans votre voix, c'est votre harpon qui transperce ce coeur jadis vibrillonant, et qui me taraude l'esprit de son acier trempé, détrempé des ficelles de votre séduction. Les lourdes chaînes imposées ne m'autorisent que peu de marge.. et pourtant... pourtant, vous devriez le savoir, il vaut mieux ne pas trop approcher un animal blessé. La rage au ventre.. HAN! je cracherai votre poison (d'avril).
dimanche 1 avril 2007
samedi 31 mars 2007
Le courage des oiseaux
Dieu que cette histoire finit mal
On imagine jamais très bien
Qu'une histoire puisse finir si mal
Quand elle a commence si bien
On imagine pourtant très bien
Voir un jour les raisons d'aimer
Perdues quelque part dans le temps
Mille tristesses découlent de l'instant
Alors, qui sait ce qui nous passe en tête
Peut être
Finissons nous par nous lasser
Si seulement nous avions le courage des oiseaux
Qui chantent dans le vent glacé

Tourne ton dos contre mon dos
Que vois tu je ne te vois plus
Si c'est ainsi qu'on continue
Je ne donne pas cher de nos peaux
Parfois, qui sait ce qui nous passe en tête
Peut être finissons nous par nous lasser
Si seulement nous avions le courage des oiseaux
Qui chantent dans le vent glacé

Dominique A.
On imagine jamais très bien
Qu'une histoire puisse finir si mal
Quand elle a commence si bien
On imagine pourtant très bien
Voir un jour les raisons d'aimer
Perdues quelque part dans le temps
Mille tristesses découlent de l'instant
Alors, qui sait ce qui nous passe en tête
Peut être
Finissons nous par nous lasser
Si seulement nous avions le courage des oiseaux
Qui chantent dans le vent glacé

Tourne ton dos contre mon dos
Que vois tu je ne te vois plus
Si c'est ainsi qu'on continue
Je ne donne pas cher de nos peaux
Parfois, qui sait ce qui nous passe en tête
Peut être finissons nous par nous lasser
Si seulement nous avions le courage des oiseaux
Qui chantent dans le vent glacé

Dominique A.
jeudi 29 mars 2007
L'île Saint Louis
L ' ILE SAINT LOUIS
(Francis Claude / Léo Ferré)
L'île Saint-Louis en ayant marre
D'être à côté de la Cité
Un jour a rompu ses amarres
Elle avait soif de liberté
Avec ses joies avec ses peines
Qui s'en allaient au fil de l'eau
On la vie descendre la Seine
Elle se prenait pour un bateau
Quand on est une île
On reste tranquille
Au coeur de la ville
C'est ce que l'on dit
Mais un jour arrive
On quitte la rive
En douce on s'esquive
Pour voir du pays
De la mer Noire à la mer Rouge
Des îles blanches aux îles d'or
Vers l'horizon où rien ne bouge
Point n'a trouvé l'île aux trésors
Mais tout au bout de son voyage
Dans un endroit peu fréquenté
On lui raconta le naufrage
L'île au trésor s'était noyée
Quand on est une île
On vogue tranquille
Trop loin de la ville
Malgré ce qu'on dit
Mais un jour arrive
Où l'âme en dérive
On songe à la rive
Du bon vieux Paris
L'île Saint-Louis a de la peine
Du pôle Sud au pôle Nord
L'océan ne vaut pas la Seine
Le large ne vaut pas le port
Si l'on a trop de vague à l'âme
Mourir un peu n'est pas partir
Quand on est île à Notre-Dame
On prend le temps de réfléchir
Quand on est une île
On reste tranquille
Au coeur de la ville
Moi je vous le dis
Pour les îles sages
Point de grands voyages
Les livres d'images
Se font à Paris

(Francis Claude / Léo Ferré)
L'île Saint-Louis en ayant marre
D'être à côté de la Cité
Un jour a rompu ses amarres
Elle avait soif de liberté
Avec ses joies avec ses peines
Qui s'en allaient au fil de l'eau
On la vie descendre la Seine
Elle se prenait pour un bateau
Quand on est une île
On reste tranquille
Au coeur de la ville
C'est ce que l'on dit
Mais un jour arrive
On quitte la rive
En douce on s'esquive
Pour voir du pays
De la mer Noire à la mer Rouge
Des îles blanches aux îles d'or
Vers l'horizon où rien ne bouge
Point n'a trouvé l'île aux trésors
Mais tout au bout de son voyage
Dans un endroit peu fréquenté
On lui raconta le naufrage
L'île au trésor s'était noyée
Quand on est une île
On vogue tranquille
Trop loin de la ville
Malgré ce qu'on dit
Mais un jour arrive
Où l'âme en dérive
On songe à la rive
Du bon vieux Paris
L'île Saint-Louis a de la peine
Du pôle Sud au pôle Nord
L'océan ne vaut pas la Seine
Le large ne vaut pas le port
Si l'on a trop de vague à l'âme
Mourir un peu n'est pas partir
Quand on est île à Notre-Dame
On prend le temps de réfléchir
Quand on est une île
On reste tranquille
Au coeur de la ville
Moi je vous le dis
Pour les îles sages
Point de grands voyages
Les livres d'images
Se font à Paris

mercredi 28 mars 2007
Du copeau
Mais où vais-je quand je disparais ? Quand je me chope un de ces coup de blues à faire chialer un huissier, une dépresse à faire se flinguer les oiseaux, mmmh ? Où vais-je donc ? Dans ces moments où je voudrais tant qu'"ils" viennent me chercher (mes parents des étoiles, pas les infirmiers), où je voudrais tant appuyer sur un bouton et passer à une autre vie (code quantum!), dans ces moments où c'est pas la peine de m'appeler sur mon nouveau portable (tiens donc..) parce qu'anyway j'ai dans la voix tout le poids d'un vieil éléphant traqué, à l'agonie, harcelé de toutes parts d'où dardent flèches empoisonnées et sagaies de bambous affûtées, et d'où se distinguent dans la futaie trente-sept visages empennés peints aux couleurs feu du souvenir des guerres tribales .. mmmh? Et bien je vous le dirai un peu plus tard. Pourquoi plus tard ? Ben là j'ai pas envie. Un petit indice ? oki, juste dans l'espoir de me faire en partie pardonner tous ces insoutenables manquements à l'amitié, à l'humilité, à la civilité, à la décence, et à bien d'autres choses qui me semblent surannées lorsque je me hais... ou lorsque je vous déteste, madame.

Merci pour vos petits mots et vos jolis textes.

Merci pour vos petits mots et vos jolis textes.
lundi 26 mars 2007
Lost Song

Lost Song
Dans la jungle
De nos amours éperdues
Notre émotion s'est perdue
Lost Song
A la longue
Les mots semblent superflus
Entre le flux, le reflux
Mensonges par omission
On se tait on s'est tu
On sait ce qu'il s'est su
On s'adore et puis l'on
Se déchire s'entretue
Dans mon sens entres-tu?
Lost Song
Dans la jungle
De nos amours éperdues
Notre émotion s'est perdue
Lost Song
Toi tu jongles
Avec des mots inconnus
De moi, je n'ai pas assez lu
Dans tes yeux tes menson-
ges, d'autres filles en vue
Je le savais je me suis tue
Les bagarres, arrêtons
Je suis on ne peut plus
Fragile le sais-tu ?
Lost Song
Dans la jungle
De nos amours éperdues
Notre émotion s'est perdue
Lost Song
Au majong
De l'amour je n'ai pas su
Sur toi avoir le dessus
Des erreurs, mettons
Je reconnais je me suis vue
A l'avance battue
C'est l'horreur mais ton
Arrogance me tue
Tu me dis vous après tu
Raoul t'appelle !

Si je vous dis : Fred Tillard, Patrick Richard, François Delfin, Marjorie Marilyn et Odile, Markus, Fabien Cartalade, Mario, ou Carton ? Ouais! Les Raoul, au fil des ans. Depuis 87, (ça nous rajeunit pas ma ptite dame) ils font partie de mon paysage musical (j'ai même fait une première partie en 1989 avec Les BMT et Hélios Mortis) autant que festif : un concert des Raoul, ça ne se rate pas !
ça disjoncte toujours à un moment donné, dans un orgasme funk-fou à faire bondir un quidam sous tranxène.. et j'ai souvent vu l'ami Carton (c'est sûr si t'assures c'est pas dur) sortir (ou plutôt "s'éjecter") de scène en sang, et remonter comme un diable pour assurer de plus belle le show jusqu'à la toute fin.

Costumes loufoco-punk, cuivres déchirés, percussions anachroniques sous le joug des guitares, ils ont tant de fois su faire monter en transe leur public toujours acquis. Des centaines de souvenirs et de rencontres pour ces réunions cosmo-folles, dans les pires coins de la région ou d'ailleurs; et se retrouver autour d'une table en terrasse au marché du samedi matin (vas-y Nanou) ...

Mémorable concert à Bosque, près d'Apt dont le groupe est originaire (tout comme Vassiliu, leur pote de tournée) où l'on ne distinguait plus personne dans la poussière soulevée par les pas de danse : et la fête avait duré toute la nuit !
Petit récapitulatif des albums qui m'ont suivi jusqu'ici :ça disjoncte toujours à un moment donné, dans un orgasme funk-fou à faire bondir un quidam sous tranxène.. et j'ai souvent vu l'ami Carton (c'est sûr si t'assures c'est pas dur) sortir (ou plutôt "s'éjecter") de scène en sang, et remonter comme un diable pour assurer de plus belle le show jusqu'à la toute fin.

Costumes loufoco-punk, cuivres déchirés, percussions anachroniques sous le joug des guitares, ils ont tant de fois su faire monter en transe leur public toujours acquis. Des centaines de souvenirs et de rencontres pour ces réunions cosmo-folles, dans les pires coins de la région ou d'ailleurs; et se retrouver autour d'une table en terrasse au marché du samedi matin (vas-y Nanou) ...

Mémorable concert à Bosque, près d'Apt dont le groupe est originaire (tout comme Vassiliu, leur pote de tournée) où l'on ne distinguait plus personne dans la poussière soulevée par les pas de danse : et la fête avait duré toute la nuit !

C'EST SUR SI T'ASSURES - 1984

KARAÏ- 1989

MOULÉ À LA LOUCHE - 1991

PLUS FORT LES GUITARES - 1994

TETE DE KRAN - 1995

DANS TON KULTE - 2003
Et enfin l'adresse de leur site : http://raoulpetite.com
Si j'osais Bové ?
Toujours à propos des élections qui se profilent, un petit lien qui permet de se défouler avec José Bové :http://www.la-vache-folle.com/jose.html
et une tite vidéo de l'homme du Larzac ! Plus fort que le Roquefort..
et une tite vidéo de l'homme du Larzac ! Plus fort que le Roquefort..
dimanche 25 mars 2007
La propagande du F Haine
samedi 24 mars 2007
Oh! Mélo
Ch'te fais des signes
Texto
Sur mon Samsung
Blaireau!
Ch't'écris des songs
Accro
De toi mon Gin-
Seng
Mie à moitié?
Allo?
Ch'te dis relis
Moi mais
Un homme a mis
À l'eau
Nos mines em-
Mêlées
Ah! mais lis
Mes mots liés
Mélodies améli-
Orées
Deux milles missiles
Tu sais
Gouda-mélisse
Jetés
Pil' dans le mile
Usé
De mon âme lisse,
Touché!
Quand tu m'cliques
Je sais
Ça m'élime les
Pensées
J'prends des claques
Salées
L' Amériqu' est
Plaquée
Ah! mais lis
Mes mots liés
Mélodies améli-
Orées
Une homélie m'a dit
C'est quoi cett' co-
médie ?
Fair' d'la rime au lit
Mon petit plud'
crédit!
Ch't'écris des songs
L'amie
Ouais dans tes songes
L'envie
D'm'écrire depuis
Ton lit
Au jour d'aujour-
D'hui
D'm'écrire depuis
Mon lit
Au jour d'aujour-
D'hui.
D't'écrire depuis
Ton lit
Au jour d'aujour-
D'hui.
Texto
Sur mon Samsung
Blaireau!
Ch't'écris des songs
Accro
De toi mon Gin-
Seng
Mie à moitié?
Allo?
Ch'te dis relis
Moi mais
Un homme a mis
À l'eau
Nos mines em-
Mêlées
Ah! mais lis
Mes mots liés
Mélodies améli-
Orées
Deux milles missiles
Tu sais
Gouda-mélisse
Jetés
Pil' dans le mile
Usé
De mon âme lisse,
Touché!
Quand tu m'cliques
Je sais
Ça m'élime les
Pensées
J'prends des claques
Salées
L' Amériqu' est
Plaquée
Ah! mais lis
Mes mots liés
Mélodies améli-
Orées
Une homélie m'a dit
C'est quoi cett' co-
médie ?
Fair' d'la rime au lit
Mon petit plud'
crédit!
Ch't'écris des songs
L'amie
Ouais dans tes songes
L'envie
D'm'écrire depuis
Ton lit
Au jour d'aujour-
D'hui
D'm'écrire depuis
Mon lit
Au jour d'aujour-
D'hui.
D't'écrire depuis
Ton lit
Au jour d'aujour-
D'hui.
vendredi 23 mars 2007
jeudi 22 mars 2007
Recyclage
Le 23 septembre 2006 j'ouvrais sur la toile un petit espace similaire à celui-ci, qui allait refermer ses portes aux alentours de Noël. Les mois ont passé, la vie s'est écoulée, et pourtant en relisant quelques uns des textes d'alors, rien n'a vraiment changé. Il est de jolies petites histoires comme ça, qui ne perdent rien. "Le Fleuve est pareil à ma peine, il s'écoule mais ne tarit pas." Ce soir je n'ai que l'envie de les "rééditer", de faire du copier-coller, en somme de leur passer un coup de chiffon, aux accents de recyclage. Voici le tout premier :

L'esprit des contradictions, 1er octobre
Esprit, tu es là.
Quand je me réveille, ton dos et tes épaules à côté de moi
Quand j'ouvre les yeux, c'est ton regard que je vois
Quand on me parle, c'est ta bouche qui s'articule
Et tous les mots ont le son de ta voix
Je regarde la lune, à demi clarté
Dans son ombre ta joue et tes cheveux
Quand je bois, ton sourire me fait des signes au fond du verre
Tes mains frôlent les miennes sans que je les regarde
A cheval sur mon dos, tu joues avec les ombres
Et déposes un voile de toi,
Devant chacun de mes pas.
Je lève les yeux au plafond,
M'interroge, me pose des questions
Mais rien ne sort sinon
Le bruissement de tes boucles,
L'allonge de tes cils,
Et la douceur de ces hanches
Qui bousculent ma démarche
Tu es partout où je suis
Tu es partout où je pense
Et il me plaît de fermer les paupières
Pour mieux sentir ta présence.
Reste près de moi, petit esprit des contradictions.
Pour terminer la séquence recyclage (yen aura d'autres...et puis c'est tout. Je fais ce que je veux c'est MON blog..) voici 2 textes qui se répondent. L'un a été pondu dans l'espoir, le second dans le chaos de la déception. La structure est identique. "De l'amour à la haine il n'y a qu'un pas mon amour "
Imagine Apt - Forcalquier
A mi-chemin vers Rustrel on remplira nos bouteilles de l'eau fraîche de la fontaine des Jean-Jean. Cette eau elle est magique. C'est là qu'on se retrouve l'été venu, y chercher sa fraîcheur et ses amis. Seuls les claquements de rires et de pétanque viennent déranger le glouglou de l'eau et le tssiitsssit des cigales. Les boules s'entrechoquent à la lumière verte des bouteilles vides qui encombrent le rebord en pierre du bassin. Les "vertes" pleines sont au fond de l'eau, entre la mousse et les petits poissons qui font des ronds. Elles attendent là, dormantes comme des amphores, jusqu'à ce qu'une main intrépide les crochète et les remonte au soleil de juillet. On trinque alors à la santé de chacun, on s'arrose parfois, et on reprend nos discussions provençales à peine interrompues. L'été s'écoule doucement aux Jean-Jean.
A Rustrel on s'arrêtera prendre un chocolat pour le simple plaisir de le faire, et regarder le colorado comme si on y était. Ch'te parlerai de notre jadis ici, juste en face, sous les arbres, entre la musique, les alcools et l'amour. De la nuit et du soleil qui se levait au petit matin, et qui éclairait au bleu tous nos habits crades et nos coeurs déchirés. On se quittait bien plus tard. La boulangerie comme un phare olfactif où le patron nous accueillait dans la nuit, les yeux rouges dans un paradis de blanc.L'odeur du pain chaud nous surexitait, et il s'amusait de nos blagues pourries. Puis on repartait comme on repartira, avec un petit quelque chose à grignoter, car la route qu'on se cherche est plutôt longue.
Des prés, de vieilles bâtisses, la montagne. Allez viens, on s'emmène à Oppedette, voir ses belles gorges. Enfin tu iras si tu veux, moi j'ai peur du vide. Ou alors à plat ventre au bord du précipice, la tête dans le vent. Et tu sens l'odeur de la sariette sous nos pas ? Le spectacle est un peu plus loin. Une fois les murs de vieille pierre dépassés, on prendra la route de Simiane. A une envolée de pinsons il existe un petit ruisseau qu'on remontera jusqu'aux vasques sculptées par l'érosion. Le Saut du Moine. Entre les chênes blancs et les pins sylvestres, on se mesurera aux ricochets, à travers l'eau toujours claire de ses cascades. Comme tu vas gagner, j'essaierai de te perdre au détour d'une vire, et tu me rattraperas avec ton sourire. On écoutera les geais se chamailler avec les merles, les tourdres tout là haut et les toutes petites pétouses toutes proches. Puis on redescendra la tête chargée de chlorophylle.
On en franchira des hameaux, de ces hameaux où les oies et les chiens se pousseront à peine pour nous regarder passer comme des ovnis. On s'arrêtera au Chapeau Rouge. Le petit resto de Simiane, à l'immense cuisinière en fonte, accueille bien à midi. C'est là que je mangeais quand je travaillais sur les chantiers il y a deux hivers, les doigts et le nez gelés, saoûlé par le brouhaha de la salle embrumée d'autres arpètes comme moi. C'est comme une cantine à certaines heures. On s'embrasse, on parle fort en se déboutonnant, et si les patrons parlent de leurs affaires, les ouvriers parlent surtout du froid et du travail au black. Un petit monde dans un coin paumé. J'aime beaucoup.
Un fromage de chèvre dépaqueté de ses feuilles de marronnier sur une tranche de pain de seigle nous serons à Banon; là je t'emmènerai dans une librairie unique ;) j'en dis pas plus... Et puis nous voilà à Ongles. Au début de l'été c'est ici que se retrouvent tous les marginaux des alentours pour une grande fête qui sonne la fin de neiges. On y amène son fromage, son vin rouge, et toute sa passion printannière. Les filles ont des fleurs dans les cheveux, et les garçons les yeux qui brillent; ça sent l'encens et la ganja, et les groupes qui s'enchaînent sur scène ne jouent que du plaisir. Les soirées se finissent bien souvent vers Limans, à Longo Maï, mais c'est une autre histoire. La route étroite nous descendra jusqu'au barrage qui surplombe Forcalquier.
Copain-Copine, 5h41, 21 octobre
A mi-chemin vers le royaume des morts on remplira nos gourdes de cuir moisi de l'eau sale de la fontaine des Muets. Cette eau elle est diabolique. C'est là qu'on se retrouve l'hiver venu, y chercher sa pitance et ses remords. Seuls les claquements des os et de fouet viennent déranger le glouglou de l'enfer et le pchiii Pchhhhii de la chair sur les flammes. Les têtes s'entrechoquent à la lumière blafarde des spectres de l'amour qui encombrent le rebord en pierre du bassin. Les anneaux de la passion sont au fond de l'eau, entre la mousse et les petits scorpions qui font des ronds. Ils attendent là, dormants comme des chiens, jusqu'à ce qu'un coeur intrépide les crochète et les remonte à la surface. Ils te prennent alors à la gorge, te traversent parfois, et on reprend nos discussions mentales jamais interrompues. L'amour s'écoule doucement chez les Muets.
Chez Hadès on s'arrêtera prendre un coup de spleen pour le simple plaisir de le faire, et se regarder en spectacle comme si on y était. Ch'te parlerai pas de mon jadis ici, juste en face, sous les pensées morbides, entre la colère, les remords et l'amour fou. De la nuit et du soleil qui se ne levaient jamais, et sans jamais éclairer au pourpre mes habits crades et mon coeur déchiré. On se quittera bien plus tard. La crédulité comme un phare olfactif où le cerveau m'accueillait dans la nuit, ses veines rouges sur un flan laiteux. L'odeur d'y croire pour de bon me surexitait, et il s'amusait de ma naïveté maladive. Puis je repartais comme on repartira, avec un petit goût de feraille dans la bouche. La route qu'on se cherche est plutôt longue.
Des terres dévastées, de vieilles bâtisses écroulées, des regards délavés. Allez viens, on s'emmène chez ma colère, voir ses belles gorges. Enfin tu iras si tu veux, moi j'ai peur du vide. Ou alors à plat ventre au bord du précipice, la tête dans le vent. Et tu sens l'odeur de la haine sous nos pas ? Le spectacle est un peu plus loin. Une fois les murs de l'injustice dépassés, on prendra la route de mon âme. A une envolée de corbeaux il existe un vieux ruisseau de sang qu'on remontera jusqu'aux vasques sculptées par mon inconscient. Le Côté Sombre. Entre les chaines de Mithril et les sexes désoeuvrées, on se mesurera au jeu des ricochets dans le crâne, à celui qui chialera le premier. Comme tu vas perdre, j'essaierai de ne plus te revoir, et tu me rattraperas avec ton sourire. On écoutera les autres nous conseiller, les espoirs tout là haut et les toutes méchantes envies toutes proches. Puis on redescendra, la tête chargée de dégoût.
On en franchira des faux-semblants, de ces instants où les voix et la vie se pousseront à peine pour nous regarder passer comme des pestiférés. On s'arrêtera à l'arrivée de la Honte. Le petit regret de nos actes, à l'immense carapace d'airain, accueille bien ses hôtes. C'est là que je me recueillais quand je m'allongeais sous les planches il y a deux hivers, les yeux et le nez trempés, saoûlé par le brouhaha de ma tête embrumée d'idées préconçues sur l'amour. C'est comme une prison à certaines heures. On s'embrasse, on parle fort en se déboutonnant, et si les propos tiennent aux affaires courantes, les désirs parlent surtout dans le désert. Un petit monde dans un coin paumé. J'aime beaucoup.
Un flots de paroles consensuelles sur une tranche d'hypocrisie nous y serons bientôt; là je t'emmènerai dans un ennui chronique ;) j'en dis pas plus... Et puis nous voilà dans l'ignorance. Au début de l'hiver c'est ici que se retrouvent tous les foudroyés de l'amour pour une grande fête qui sonne la fin des hostilités. On y amène sa fausse aisance, son art de la jalousie, et toute sa passion revancharde. Les filles ont des orties dans les cheveux, et les garçons les yeux qui brillent; ça sent le blues et la séparation, et les groupes qui s'enchaînent sur scène esquissent la vie qui continue. Les soirées se finissent bien souvent dans la drogue, mais c'est une autre histoire. Cette route étroite nous descendra tous les deux jusqu'au barrage de l'amitié perdue.
Le revers de la passion, 23 septembre.
Nous mettions tout notre talent à jouer au jeu des enfants qui s'aiment. "Tire, relache, pousse moi, tu es jolie, je t'arrose, appuie toi sur moi.." C'était là notre quotidien. A la manière d'un arbre dont les racines jouent avec le cours d'eau qu'elles atteignent, je la regardais me sourire, elle aimait me séduire et m'offrait ses yeux comme un bijoux sucré. De sa nuque je parcourais le grain, mes doigts attentionnés à ne pas la blesser. Ma petite soeur en somme. Ma petite soeur qui sourit.
Je me suis perdu il y a peu. C'était il y a quelques jours, en buvant des Heineken dans un petit bistrot clando.Tu sais, un de ces bistres où se rencontrent sous les goémons de la nuit les tellines et les arapèdes qui peuplent les hauts fonds; le soir, quand ces grands fauves viennent s'abreuver au comptoir usé, il s'en passe des aventures ! J'écoute, je note sans noter, ces petites histoires qui "de soirs pisseux en matins blêmes vous tirent au fond du trou". La tête accoudée à la coque du raffiot, j'étais là, les yeux crispés sur l'étoile rouge de la bouteille verte.

Avec un ami nous discutions du quotidien, de nos amours ratés, de nos joies passées, de nos chimères. Il évoquait un improbable voyage ensemble, un de ces french roadmovies où complètement défoncés l'on sillone les villes au hasard des panneaux officiels. "A gauche ou à droite ? Roule roule copain! On verra bien.." .. et puis tout à coup, elle est descendue comme la cire d'une bougie depuis longtemps allumée : c'était une idée de trop, une idée à la con, une idée comme on ne devrait jamais en avoir.
Tu vois, elle était là, dans mes pupilles, et semblait les raviver. Elle me tournait autour, flottant à la manière d'un spectre d'Hollywood, m'embrassait, me possédait. Son étreinte si forte que je ne pouvais bouger, mon coeur aux abois. "Tu devrais lui dire" "Tranche la question" "Dis lui de te répondre" "est ce qu'elle t'aime ?" "Tu peux pas rester comme ça..."
La petite voix courait dans ma tête à la manière d'un lutin irlandais : tantôt cachée derrière une banalité de notre discussion, elle surgissait à chaque recoin de ma réflexion. J'aurai voulu couper le son de cette radio interne, mettre en pause cette voix omniprésente. Inutile : à chaque effort pour la contrer, sa force décuplait, jusqu'à m'envahir tout entier. Pris au piège, le ventre retourné et les mains tremblantes, sa torture me fît vaciller : j'acceptais.
"Ok très bien j'ai besoin de clarté, je lui poserai la question", criais-je en moi-même. "Lâche moi cruelle pensée, lâche mon esprit je t'obéis.." Le lendemain je lui posais la question : "Veux-tu que nous vivions ensemble?".
Elle a dit non, et depuis j'ai dans la gorge le goût ferreux du revers de la passion.
Nous mettions tout notre talent à jouer au jeu des enfants qui s'aiment. "Tire, relache, pousse moi, tu es jolie, je t'arrose, appuie toi sur moi.." C'était là notre quotidien. A la manière d'un arbre dont les racines jouent avec le cours d'eau qu'elles atteignent, je la regardais me sourire, elle aimait me séduire et m'offrait ses yeux comme un bijoux sucré. De sa nuque je parcourais le grain, mes doigts attentionnés à ne pas la blesser. Ma petite soeur en somme. Ma petite soeur qui sourit.
Je me suis perdu il y a peu. C'était il y a quelques jours, en buvant des Heineken dans un petit bistrot clando.Tu sais, un de ces bistres où se rencontrent sous les goémons de la nuit les tellines et les arapèdes qui peuplent les hauts fonds; le soir, quand ces grands fauves viennent s'abreuver au comptoir usé, il s'en passe des aventures ! J'écoute, je note sans noter, ces petites histoires qui "de soirs pisseux en matins blêmes vous tirent au fond du trou". La tête accoudée à la coque du raffiot, j'étais là, les yeux crispés sur l'étoile rouge de la bouteille verte.

Avec un ami nous discutions du quotidien, de nos amours ratés, de nos joies passées, de nos chimères. Il évoquait un improbable voyage ensemble, un de ces french roadmovies où complètement défoncés l'on sillone les villes au hasard des panneaux officiels. "A gauche ou à droite ? Roule roule copain! On verra bien.." .. et puis tout à coup, elle est descendue comme la cire d'une bougie depuis longtemps allumée : c'était une idée de trop, une idée à la con, une idée comme on ne devrait jamais en avoir.
Tu vois, elle était là, dans mes pupilles, et semblait les raviver. Elle me tournait autour, flottant à la manière d'un spectre d'Hollywood, m'embrassait, me possédait. Son étreinte si forte que je ne pouvais bouger, mon coeur aux abois. "Tu devrais lui dire" "Tranche la question" "Dis lui de te répondre" "est ce qu'elle t'aime ?" "Tu peux pas rester comme ça..."
La petite voix courait dans ma tête à la manière d'un lutin irlandais : tantôt cachée derrière une banalité de notre discussion, elle surgissait à chaque recoin de ma réflexion. J'aurai voulu couper le son de cette radio interne, mettre en pause cette voix omniprésente. Inutile : à chaque effort pour la contrer, sa force décuplait, jusqu'à m'envahir tout entier. Pris au piège, le ventre retourné et les mains tremblantes, sa torture me fît vaciller : j'acceptais.
"Ok très bien j'ai besoin de clarté, je lui poserai la question", criais-je en moi-même. "Lâche moi cruelle pensée, lâche mon esprit je t'obéis.." Le lendemain je lui posais la question : "Veux-tu que nous vivions ensemble?".
Elle a dit non, et depuis j'ai dans la gorge le goût ferreux du revers de la passion.
- - - - - - -
Il est un esprit des contradictions qui me suis,me précède partout; depuis son écriture, quelques six mois plus tard, ce petit texte s'avère toujours d'actualité. Stupendo, no ?
L'esprit des contradictions, 1er octobre
Esprit, tu es là.
Quand je me réveille, ton dos et tes épaules à côté de moi
Quand j'ouvre les yeux, c'est ton regard que je vois
Quand on me parle, c'est ta bouche qui s'articule
Et tous les mots ont le son de ta voix
Je regarde la lune, à demi clarté
Dans son ombre ta joue et tes cheveux
Quand je bois, ton sourire me fait des signes au fond du verre
Tes mains frôlent les miennes sans que je les regarde
A cheval sur mon dos, tu joues avec les ombres
Et déposes un voile de toi,
Devant chacun de mes pas.
Je lève les yeux au plafond,
M'interroge, me pose des questions
Mais rien ne sort sinon
Le bruissement de tes boucles,
L'allonge de tes cils,
Et la douceur de ces hanches
Qui bousculent ma démarche
Tu es partout où je suis
Tu es partout où je pense
Et il me plaît de fermer les paupières
Pour mieux sentir ta présence.
Reste près de moi, petit esprit des contradictions.
- - - - - - -
Pour terminer la séquence recyclage (yen aura d'autres...et puis c'est tout. Je fais ce que je veux c'est MON blog..) voici 2 textes qui se répondent. L'un a été pondu dans l'espoir, le second dans le chaos de la déception. La structure est identique. "De l'amour à la haine il n'y a qu'un pas mon amour "
Imagine Apt - Forcalquier
A mi-chemin vers Rustrel on remplira nos bouteilles de l'eau fraîche de la fontaine des Jean-Jean. Cette eau elle est magique. C'est là qu'on se retrouve l'été venu, y chercher sa fraîcheur et ses amis. Seuls les claquements de rires et de pétanque viennent déranger le glouglou de l'eau et le tssiitsssit des cigales. Les boules s'entrechoquent à la lumière verte des bouteilles vides qui encombrent le rebord en pierre du bassin. Les "vertes" pleines sont au fond de l'eau, entre la mousse et les petits poissons qui font des ronds. Elles attendent là, dormantes comme des amphores, jusqu'à ce qu'une main intrépide les crochète et les remonte au soleil de juillet. On trinque alors à la santé de chacun, on s'arrose parfois, et on reprend nos discussions provençales à peine interrompues. L'été s'écoule doucement aux Jean-Jean.
A Rustrel on s'arrêtera prendre un chocolat pour le simple plaisir de le faire, et regarder le colorado comme si on y était. Ch'te parlerai de notre jadis ici, juste en face, sous les arbres, entre la musique, les alcools et l'amour. De la nuit et du soleil qui se levait au petit matin, et qui éclairait au bleu tous nos habits crades et nos coeurs déchirés. On se quittait bien plus tard. La boulangerie comme un phare olfactif où le patron nous accueillait dans la nuit, les yeux rouges dans un paradis de blanc.L'odeur du pain chaud nous surexitait, et il s'amusait de nos blagues pourries. Puis on repartait comme on repartira, avec un petit quelque chose à grignoter, car la route qu'on se cherche est plutôt longue.
Des prés, de vieilles bâtisses, la montagne. Allez viens, on s'emmène à Oppedette, voir ses belles gorges. Enfin tu iras si tu veux, moi j'ai peur du vide. Ou alors à plat ventre au bord du précipice, la tête dans le vent. Et tu sens l'odeur de la sariette sous nos pas ? Le spectacle est un peu plus loin. Une fois les murs de vieille pierre dépassés, on prendra la route de Simiane. A une envolée de pinsons il existe un petit ruisseau qu'on remontera jusqu'aux vasques sculptées par l'érosion. Le Saut du Moine. Entre les chênes blancs et les pins sylvestres, on se mesurera aux ricochets, à travers l'eau toujours claire de ses cascades. Comme tu vas gagner, j'essaierai de te perdre au détour d'une vire, et tu me rattraperas avec ton sourire. On écoutera les geais se chamailler avec les merles, les tourdres tout là haut et les toutes petites pétouses toutes proches. Puis on redescendra la tête chargée de chlorophylle.
On en franchira des hameaux, de ces hameaux où les oies et les chiens se pousseront à peine pour nous regarder passer comme des ovnis. On s'arrêtera au Chapeau Rouge. Le petit resto de Simiane, à l'immense cuisinière en fonte, accueille bien à midi. C'est là que je mangeais quand je travaillais sur les chantiers il y a deux hivers, les doigts et le nez gelés, saoûlé par le brouhaha de la salle embrumée d'autres arpètes comme moi. C'est comme une cantine à certaines heures. On s'embrasse, on parle fort en se déboutonnant, et si les patrons parlent de leurs affaires, les ouvriers parlent surtout du froid et du travail au black. Un petit monde dans un coin paumé. J'aime beaucoup.
Un fromage de chèvre dépaqueté de ses feuilles de marronnier sur une tranche de pain de seigle nous serons à Banon; là je t'emmènerai dans une librairie unique ;) j'en dis pas plus... Et puis nous voilà à Ongles. Au début de l'été c'est ici que se retrouvent tous les marginaux des alentours pour une grande fête qui sonne la fin de neiges. On y amène son fromage, son vin rouge, et toute sa passion printannière. Les filles ont des fleurs dans les cheveux, et les garçons les yeux qui brillent; ça sent l'encens et la ganja, et les groupes qui s'enchaînent sur scène ne jouent que du plaisir. Les soirées se finissent bien souvent vers Limans, à Longo Maï, mais c'est une autre histoire. La route étroite nous descendra jusqu'au barrage qui surplombe Forcalquier.
Copain-Copine, 5h41, 21 octobre
A mi-chemin vers le royaume des morts on remplira nos gourdes de cuir moisi de l'eau sale de la fontaine des Muets. Cette eau elle est diabolique. C'est là qu'on se retrouve l'hiver venu, y chercher sa pitance et ses remords. Seuls les claquements des os et de fouet viennent déranger le glouglou de l'enfer et le pchiii Pchhhhii de la chair sur les flammes. Les têtes s'entrechoquent à la lumière blafarde des spectres de l'amour qui encombrent le rebord en pierre du bassin. Les anneaux de la passion sont au fond de l'eau, entre la mousse et les petits scorpions qui font des ronds. Ils attendent là, dormants comme des chiens, jusqu'à ce qu'un coeur intrépide les crochète et les remonte à la surface. Ils te prennent alors à la gorge, te traversent parfois, et on reprend nos discussions mentales jamais interrompues. L'amour s'écoule doucement chez les Muets.
Chez Hadès on s'arrêtera prendre un coup de spleen pour le simple plaisir de le faire, et se regarder en spectacle comme si on y était. Ch'te parlerai pas de mon jadis ici, juste en face, sous les pensées morbides, entre la colère, les remords et l'amour fou. De la nuit et du soleil qui se ne levaient jamais, et sans jamais éclairer au pourpre mes habits crades et mon coeur déchiré. On se quittera bien plus tard. La crédulité comme un phare olfactif où le cerveau m'accueillait dans la nuit, ses veines rouges sur un flan laiteux. L'odeur d'y croire pour de bon me surexitait, et il s'amusait de ma naïveté maladive. Puis je repartais comme on repartira, avec un petit goût de feraille dans la bouche. La route qu'on se cherche est plutôt longue.
Des terres dévastées, de vieilles bâtisses écroulées, des regards délavés. Allez viens, on s'emmène chez ma colère, voir ses belles gorges. Enfin tu iras si tu veux, moi j'ai peur du vide. Ou alors à plat ventre au bord du précipice, la tête dans le vent. Et tu sens l'odeur de la haine sous nos pas ? Le spectacle est un peu plus loin. Une fois les murs de l'injustice dépassés, on prendra la route de mon âme. A une envolée de corbeaux il existe un vieux ruisseau de sang qu'on remontera jusqu'aux vasques sculptées par mon inconscient. Le Côté Sombre. Entre les chaines de Mithril et les sexes désoeuvrées, on se mesurera au jeu des ricochets dans le crâne, à celui qui chialera le premier. Comme tu vas perdre, j'essaierai de ne plus te revoir, et tu me rattraperas avec ton sourire. On écoutera les autres nous conseiller, les espoirs tout là haut et les toutes méchantes envies toutes proches. Puis on redescendra, la tête chargée de dégoût.
On en franchira des faux-semblants, de ces instants où les voix et la vie se pousseront à peine pour nous regarder passer comme des pestiférés. On s'arrêtera à l'arrivée de la Honte. Le petit regret de nos actes, à l'immense carapace d'airain, accueille bien ses hôtes. C'est là que je me recueillais quand je m'allongeais sous les planches il y a deux hivers, les yeux et le nez trempés, saoûlé par le brouhaha de ma tête embrumée d'idées préconçues sur l'amour. C'est comme une prison à certaines heures. On s'embrasse, on parle fort en se déboutonnant, et si les propos tiennent aux affaires courantes, les désirs parlent surtout dans le désert. Un petit monde dans un coin paumé. J'aime beaucoup.
Un flots de paroles consensuelles sur une tranche d'hypocrisie nous y serons bientôt; là je t'emmènerai dans un ennui chronique ;) j'en dis pas plus... Et puis nous voilà dans l'ignorance. Au début de l'hiver c'est ici que se retrouvent tous les foudroyés de l'amour pour une grande fête qui sonne la fin des hostilités. On y amène sa fausse aisance, son art de la jalousie, et toute sa passion revancharde. Les filles ont des orties dans les cheveux, et les garçons les yeux qui brillent; ça sent le blues et la séparation, et les groupes qui s'enchaînent sur scène esquissent la vie qui continue. Les soirées se finissent bien souvent dans la drogue, mais c'est une autre histoire. Cette route étroite nous descendra tous les deux jusqu'au barrage de l'amitié perdue.
mardi 20 mars 2007
Une brève
Je ne peux m'empêcher de citer une palabre de Jules, qui date de lundi soir : on parlait de nos vies dissolues, du hasard qui nous ouvre parfois d'autre horizons, auxquels on est tenté de se livrer, au détriment du reste.. au détriment de ce que l'on a pu patiemment essayer de construire chaque jour : on prend sa décision comme on prendrait un train qui n'attend pas :
"Sinon, tu peux faire la bascule, tu vois : comme on bascule dans le vin, TOC ! Je bascule dans le vin... j'assume.." disait-il en se resservant un 51...
"Sinon, tu peux faire la bascule, tu vois : comme on bascule dans le vin, TOC ! Je bascule dans le vin... j'assume.." disait-il en se resservant un 51...
Folie
Il est un ami, un frère, qui saura apprécier..
J'ai ressenti les premières atteintes du mal
Sous les sarcasmes de Marilou
Mes oreilles après des mots comme vieux con pédale
Se changèrent en feuille de chou
Aux aurores j'allais au café buraliste
Faire provision de fumigènes
Et je demandais au pompiste
Derrière le zinc le plein de kérosène
Puis traînant mes baskets
Je m'allais enfermer dans les water-closets
Où là je vomissais mon alcool et ma haine
Titubant je m'en revenais
Et les petits enfants riaient
De mes oreilles en chou-fleur
J'avais pris peu à peu la tronche d'un boxeur
Souviens-toi, ce texte, tu l'as écrit de ta plume et tu me l'as offert, il y a des lunes. Tu les connais, ces noirs moments succulents et terribles, suspendu entre l'amour fou et l'envie de se faire sauter le caisson. Avec la conscience du danger dans lequel on se jette à corps perdu, à coeur ouvert, déchiqueté, alerte au moindre de ses gestes, à ta Marilou de l'instant. Tu t'en veux d'être aussi con, autant que superbe aux yeux de ces milliers de demi-mecs fadasses qui ne jurent que part la baballe au fond des filets. Tu les entends, ces vers d'Apollinaire ou de Rimbaud, quand tu passes sur un pont, dont le cours d'eau qu'il enjambe t'est doux et profond. Tu revois Dewaere dans Série Noire et Belmondo comme Un Singe en Hiver. Pfff à quoi bon lui expliquer tout cela, à elle ? Elle, digne, magique d'ignorance, elle ne peut que se défaire des profondeurs de l'effroi, de la folie dans laquelle elle nous balance. Laisse couler, vieil ami, laisse couler... Elle ne veut pas de toi ? Elle sait pas ce qu'elle y perd... la petite chienne... J'y pense, et puis j'oublie.
J'ai ressenti les premières atteintes du mal
Sous les sarcasmes de Marilou
Mes oreilles après des mots comme vieux con pédale
Se changèrent en feuille de chou
Aux aurores j'allais au café buraliste
Faire provision de fumigènes
Et je demandais au pompiste
Derrière le zinc le plein de kérosène
Puis traînant mes baskets
Je m'allais enfermer dans les water-closets
Où là je vomissais mon alcool et ma haine
Titubant je m'en revenais
Et les petits enfants riaient
De mes oreilles en chou-fleur
J'avais pris peu à peu la tronche d'un boxeur
Souviens-toi, ce texte, tu l'as écrit de ta plume et tu me l'as offert, il y a des lunes. Tu les connais, ces noirs moments succulents et terribles, suspendu entre l'amour fou et l'envie de se faire sauter le caisson. Avec la conscience du danger dans lequel on se jette à corps perdu, à coeur ouvert, déchiqueté, alerte au moindre de ses gestes, à ta Marilou de l'instant. Tu t'en veux d'être aussi con, autant que superbe aux yeux de ces milliers de demi-mecs fadasses qui ne jurent que part la baballe au fond des filets. Tu les entends, ces vers d'Apollinaire ou de Rimbaud, quand tu passes sur un pont, dont le cours d'eau qu'il enjambe t'est doux et profond. Tu revois Dewaere dans Série Noire et Belmondo comme Un Singe en Hiver. Pfff à quoi bon lui expliquer tout cela, à elle ? Elle, digne, magique d'ignorance, elle ne peut que se défaire des profondeurs de l'effroi, de la folie dans laquelle elle nous balance. Laisse couler, vieil ami, laisse couler... Elle ne veut pas de toi ? Elle sait pas ce qu'elle y perd... la petite chienne... J'y pense, et puis j'oublie.

lundi 19 mars 2007

Kling, klong, c'est l'heure. Je le sens. ça chahute là dedans, et mon visage esquisse des sourires.ça y est enfin. La bougeotte vient de reprendre le dessus, je suis libre, bien. L'envie d'aller vers les gens, de bousculer tous ces dégâts causés les mois passés. Ya Basta mélanco ! Vois venir mon galop fou, brodé de love. Ne plus y réfléchir, se laisser balancer par les idées, qui prennent des couleurs une à une. La fin du zapping inaugure phoenix. Printemps ? peut-être.. le printemps des poètes... ouais Léo !
Je vois le monde un peu comme on voit l'incroyable
L'incroyable c'est ça c'est ce qu'on ne voit pas
Des fleurs dans des crayons Debussy sur le sable
A Saint-Aubin-sur-Mer que je ne connais pas
Tu vois, juste à le prononcer, il me plaît ce Saint-Aubin. Un coup de kombi et on y est.. on marche le long du bord de mer où s'échouent le cri des mouettes et les odeurs de crêpes au sarrasin... tu le sens cet air frais ? Ouais j'adore, et ça m'excite les neurones.. mais t'as peut-être froid ? Passe sous mon bras, je suis la chaleur des instants. Si je déconne, ne m'arrête pas.. je les sens, les grosses conneries.. c'est instinctif.. Ouais je fais le malin, juste avant de mourir, c'est grave? Ah je t'ai pas dit ? ben je vais crever, je ne sais pas quand avec exactitude, mais faut s'y attendre. Alors si je déconne, ne m'arrête pas. Pas maintenant. Je sens l'autre. Il revient chaque heure un peu plus. L'autre ? mmmh... c'est moi, mais en bien. En mieux, disons. C'est celui qui prend tous les risques pour cueillir une fleur des champs, et te l'offrir comme à la première venue, même de droite. Je tracerai ton corps jusqu'au petit jour.. ivre de prolyxine, dans le regard le feu du phoenix.
Cycle positif ? Mise en danger dans mes excès ? Inconstance consternante ? j'ai tous les kilowatts nécessaires à l'aventure, allez monte !
Le temps est assassin, et emporte avec lui le rire des enfants ? Pas si sûr...
jeudi 15 mars 2007
Un peu d'Hubert-Felix, bordel..
Nous sommes tous un peu trop fragiles
A regarder tomber la nuit
Sur le vert-de-gris de nos villes
Avec nos amours sous la pluie
Dans cette grisaille silencieuse
Où les regards de nos déesses
Deviennent des ombres orageuses
Et chargées d'étrange tristesse
Elles
Magnifiquement belles
Elles
Magnifiquement
Elles ont cette folie si tranquille
Ce calme étrange au bord du stress
Quand nous traînons sur nos béquilles
A leur mendier de la tendresse
Elles sont si brillantes et si vraies
Dans le chaud velours de leur nid
Pour nous piètres morveux distraits
Qui nous prenons pour des génies
Elles
Magnifiquement belles
Elles
Magnifiquement belles
Elles
Magnifiquement
Elles portent en nous des cris d'enfants
Comme au temps des cours de récré
Quand on attend l'heure des mamans
Au bout de nos coeurs estropiés
Elles ont le monde entre leurs seins
Et nous sommes des oiseaux perdus
Des ptérodactyles en déclin
Avec des sentiments tordus.
Elles
Magnifiquement belles
Elles
Magnifiquement belles
Elles
Magnifiquement
Belles
Elles
Nous sommes tous un peu trop fragiles
A regarder tomber la nuit
Sur le vert-de-gris de nos villes
Avec nos amours sous la pluie
--------------------------------------------
C'est juste une fille un peu perverse
Qui me plante des couteaux dans les fesses
Et qui me coince dans les urinoirs
En sortant sa lame de rasoir.
C'est juste une fille un peu frittée
Qui s'amuse avec ma santé
Et qui me dégoupille les gonades
Juste au moment où je prends mon fade.
Oh ! Tu n'es pas la première fille qui me tape
Tape-moi encore.
Oh ! Tu n'es pas la première fille qui me tape.
Tape-moi encore plus fort... Ah !
C'est juste une fille un peu rocky
Qui grimpe à moto sur mon lit
Et qui sort sa chaîne de vélo
En me disant : "Je t'aime saignant, salaud !"
C'est juste une fille un peu brutale
Qui déchire mes chemises, mes futals
En me disant : "Fais gaffe, baba cool :
Je mets mes crampons, gare tes bidoules."
Oh ! Tu n'es pas la première fille qui me tape.
Tape-moi encore plus fort... Ah !
C'est juste une fille comme toi et moi,
Enfin je crois plutôt comme toi,
Une fille qui s'amuse dans la vie
Et qui n'a pas honte quand elle rit.
C'est juste une fille,
C'est juste une fille,
C'est juste une fille qui s'en balance
Mais qui grimpe aux murs quand elle... Oh oui !... Oui !
A regarder tomber la nuit
Sur le vert-de-gris de nos villes
Avec nos amours sous la pluie
Dans cette grisaille silencieuse
Où les regards de nos déesses
Deviennent des ombres orageuses
Et chargées d'étrange tristesse
Elles
Magnifiquement belles
Elles
Magnifiquement
Elles ont cette folie si tranquille
Ce calme étrange au bord du stress
Quand nous traînons sur nos béquilles
A leur mendier de la tendresse
Elles sont si brillantes et si vraies
Dans le chaud velours de leur nid
Pour nous piètres morveux distraits
Qui nous prenons pour des génies
Elles
Magnifiquement belles
Elles
Magnifiquement belles
Elles
Magnifiquement
Elles portent en nous des cris d'enfants
Comme au temps des cours de récré
Quand on attend l'heure des mamans
Au bout de nos coeurs estropiés
Elles ont le monde entre leurs seins
Et nous sommes des oiseaux perdus
Des ptérodactyles en déclin
Avec des sentiments tordus.
Elles
Magnifiquement belles
Elles
Magnifiquement belles
Elles
Magnifiquement
Belles
Elles
Nous sommes tous un peu trop fragiles
A regarder tomber la nuit
Sur le vert-de-gris de nos villes
Avec nos amours sous la pluie
--------------------------------------------
C'est juste une fille un peu perverse
Qui me plante des couteaux dans les fesses
Et qui me coince dans les urinoirs
En sortant sa lame de rasoir.
C'est juste une fille un peu frittée
Qui s'amuse avec ma santé
Et qui me dégoupille les gonades
Juste au moment où je prends mon fade.
Oh ! Tu n'es pas la première fille qui me tape
Tape-moi encore.
Oh ! Tu n'es pas la première fille qui me tape.
Tape-moi encore plus fort... Ah !
C'est juste une fille un peu rocky
Qui grimpe à moto sur mon lit
Et qui sort sa chaîne de vélo
En me disant : "Je t'aime saignant, salaud !"
C'est juste une fille un peu brutale
Qui déchire mes chemises, mes futals
En me disant : "Fais gaffe, baba cool :
Je mets mes crampons, gare tes bidoules."
Oh ! Tu n'es pas la première fille qui me tape.
Tape-moi encore plus fort... Ah !
C'est juste une fille comme toi et moi,
Enfin je crois plutôt comme toi,
Une fille qui s'amuse dans la vie
Et qui n'a pas honte quand elle rit.
C'est juste une fille,
C'est juste une fille,
C'est juste une fille qui s'en balance
Mais qui grimpe aux murs quand elle... Oh oui !... Oui !
mardi 13 mars 2007
La Bombe - Boogaerts
Ca y est j'crois qu'cette fois ça suffit
Tu m'donnes froid comme c'est pas permis
Et y'en a marre des pulls (over)
Ca y est j'crois qu'cette fois ça peut plus
J'ai beau mettre mon doigt y'a plus l'jus
Et y'en a marre des piles (wonder)
Mais qui lancera la bombe
Qui lancera la bombe en premier?
C'est p't'êt' toi, sûrement pas
Mais qui lancera la bombe
Qui lancera la bombe en premier?
C'est p't'êt' moi, peut-être moi
Ca y est j'crois qu'cette fois ça m'ennuie
C'est plus très sympa not' partie
Et y'en a marre des pouces (des jokers)
Ca y est j'crois qu'cette fois je faiblis
Là pourvu qu'ça finisse assis
Car y'en a marre des courses (c'est plus l'heure)
Mais qui lancera la bombe
Qui lancera la bombe en premier?
C'est p't'êt' toi, sûrement pas
Mais qui lancera la bombe
Qui lancera la bombe en premier?
C'est p't'êt' moi, pour une fois ...
J'vais pas m'faire un dessin
Je sais bien qu'je sais bien
Je sais bien qu'je sais
Ca y est j'crois qu'cette fois c'est plus beau
J'le vois plus l'éclat ni l'oiseau
Et y'en a marre des films (technicouleur)
Ca y est j'crois qu'cette fois c'est trop lourd
Là toujours te jouer des tours
Y' en a marre tout court, tout court
J'vais la lancer la bombe
La lancer la bombe en premier
Tu verras, elle tombera
J'vais la lancer la bombe
La lancer la bombe en premier
Tu verras, pour une fois ...
J'vais pas m' faire un dessin
Je sais bien qu'je sais bien
Je sais bien qu'je sais
Tu m'donnes froid comme c'est pas permis
Et y'en a marre des pulls (over)
Ca y est j'crois qu'cette fois ça peut plus
J'ai beau mettre mon doigt y'a plus l'jus
Et y'en a marre des piles (wonder)
Mais qui lancera la bombe
Qui lancera la bombe en premier?
C'est p't'êt' toi, sûrement pas
Mais qui lancera la bombe
Qui lancera la bombe en premier?
C'est p't'êt' moi, peut-être moi
Ca y est j'crois qu'cette fois ça m'ennuie
C'est plus très sympa not' partie
Et y'en a marre des pouces (des jokers)
Ca y est j'crois qu'cette fois je faiblis
Là pourvu qu'ça finisse assis
Car y'en a marre des courses (c'est plus l'heure)
Mais qui lancera la bombe
Qui lancera la bombe en premier?
C'est p't'êt' toi, sûrement pas
Mais qui lancera la bombe
Qui lancera la bombe en premier?
C'est p't'êt' moi, pour une fois ...
J'vais pas m'faire un dessin
Je sais bien qu'je sais bien
Je sais bien qu'je sais
Ca y est j'crois qu'cette fois c'est plus beau
J'le vois plus l'éclat ni l'oiseau
Et y'en a marre des films (technicouleur)
Ca y est j'crois qu'cette fois c'est trop lourd
Là toujours te jouer des tours
Y' en a marre tout court, tout court
J'vais la lancer la bombe
La lancer la bombe en premier
Tu verras, elle tombera
J'vais la lancer la bombe
La lancer la bombe en premier
Tu verras, pour une fois ...
J'vais pas m' faire un dessin
Je sais bien qu'je sais bien
Je sais bien qu'je sais
dimanche 11 mars 2007
Kombi !

Avec les beaux jours qui pointent leur nez, je fourmille d'envies d'évasion : c'est donc décidé je retape mon kombi ! C'est un type 2 "bay window" de 73, tout blanc. Je viens de passer 2 jours à le remettre en marche, et il roule ! Bon il a besoin quelques révisions, et je n'ai pas le matériel nécessaire. Dès demain il part chez un garagiste pour cette partie. Je compte aussi le repeindre, et là j'hésite : bicolore easy, genre blanc et violet, ou une fresque sur toute la carrosserie.... bah je verrais bien ! si vous avez des idées ou des photos, envoyez !
Lez it the road again ;)
Whaouuu
samedi 10 mars 2007
vivons perchés

Un très beau livre réalisé par des créateurs de cabanes perchées, qui travaillent dans la plaine de Villars. Les photographies et les aquarelles se font face pour exprimer toute la fascination du vieux rêve d'enfant. Les menuisiers chargés de la construction sont d'excellents artisans, qui réalisent à chaque fois des prouesses : ils "habillent" l'arbre sans lui planter un seul clou ni couper de branches maitresses. Il y a de nombreuses cabanes ainsi réalisées dans la région, notamment dans le Luberon.
Aux éditions de la Martinière
~ VIVONS PERCHES ~
lundi 5 mars 2007
Je suis un voyou
Ci-gît au fond de mon cœur une histoire ancienne
Un fantôme, un souvenir d'une que j'aimais
Le temps, à grands coups de faux, peut faire des siennes
Mon bel amour dure encore, et c'est à jamais
J'ai perdu la tramontane
En trouvant Margot
Princesse vêtue de laine
Déesse en sabots
Si les fleurs, le long des routes
S'mettaient à marcher
C'est à la Margot, sans doute
Qu'ell's feraient songer
J'lui ai dit: "De la Madone
Tu es le portrait !"
Le Bon Dieu me le pardonne
C'était un peu vrai
Qu'il me pardonne ou non
D'ailleurs, je m'en fous
J'ai déjà mon âme en peine
Je suis un voyou
La mignonne allait aux vêpres
Se mettre à genoux
Alors j'ai mordu ses lèvres
Pour savoir leur goût
Ell' m'a dit, d'un ton sévère
"Qu'est-ce que tu fais là ?"
Mais elle m'a laissé faire
Les fill's, c'est comm' ça
J'lui ai dit: " Par la Madone
Reste auprès de moi ! "
Le Bon Dieu me le pardonne
Mais chacun pour soi
Qu'il me pardonne ou non
D'ailleurs, je m'en fous
J'ai déjà mon âme en peine
Je suis un voyou
C'était une fille sage
A " bouch', que veux-tu ?"
J'ai croqué dans son corsage
Les fruits défendus
Ell' m'a dit d'un ton sévère
" Qu'est-ce que tu fais là ? "
Mais elle m'a laissé faire
Les fill's, c'est comm' ça
Puis, j'ai déchiré sa robe
Sans l'avoir voulu
Le Bon Dieu me le pardonne
Je n'y tenais plus !
Qu'il me pardonne ou non
D'ailleurs, je m'en fous
J'ai déjà mon âme en peine
Je suis un voyou
J'ai perdu la tramontane
En perdant Margot
Qui épousa, contre son âme
Un triste bigot
Elle doit avoir à l'heure
A l'heure qu'il est
Deux ou trois marmots qui pleurent
Pour avoir leur lait
Et, moi, j'ai tété leur mère
Longtemps avant eux
Le Bon Dieu me le pardonne
J'étais amoureux !
Qu'il me pardonne ou non
D'ailleurs, je m'en fous
J'ai déjà mon âme en peine
Je suis un voyou
Un fantôme, un souvenir d'une que j'aimais
Le temps, à grands coups de faux, peut faire des siennes
Mon bel amour dure encore, et c'est à jamais
J'ai perdu la tramontane
En trouvant Margot
Princesse vêtue de laine
Déesse en sabots
Si les fleurs, le long des routes
S'mettaient à marcher
C'est à la Margot, sans doute
Qu'ell's feraient songer
J'lui ai dit: "De la Madone
Tu es le portrait !"
Le Bon Dieu me le pardonne
C'était un peu vrai
Qu'il me pardonne ou non
D'ailleurs, je m'en fous
J'ai déjà mon âme en peine
Je suis un voyou
La mignonne allait aux vêpres
Se mettre à genoux
Alors j'ai mordu ses lèvres
Pour savoir leur goût
Ell' m'a dit, d'un ton sévère
"Qu'est-ce que tu fais là ?"
Mais elle m'a laissé faire
Les fill's, c'est comm' ça
J'lui ai dit: " Par la Madone
Reste auprès de moi ! "
Le Bon Dieu me le pardonne
Mais chacun pour soi
Qu'il me pardonne ou non
D'ailleurs, je m'en fous
J'ai déjà mon âme en peine
Je suis un voyou
C'était une fille sage
A " bouch', que veux-tu ?"
J'ai croqué dans son corsage
Les fruits défendus
Ell' m'a dit d'un ton sévère
" Qu'est-ce que tu fais là ? "
Mais elle m'a laissé faire
Les fill's, c'est comm' ça
Puis, j'ai déchiré sa robe
Sans l'avoir voulu
Le Bon Dieu me le pardonne
Je n'y tenais plus !
Qu'il me pardonne ou non
D'ailleurs, je m'en fous
J'ai déjà mon âme en peine
Je suis un voyou
J'ai perdu la tramontane
En perdant Margot
Qui épousa, contre son âme
Un triste bigot
Elle doit avoir à l'heure
A l'heure qu'il est
Deux ou trois marmots qui pleurent
Pour avoir leur lait
Et, moi, j'ai tété leur mère
Longtemps avant eux
Le Bon Dieu me le pardonne
J'étais amoureux !
Qu'il me pardonne ou non
D'ailleurs, je m'en fous
J'ai déjà mon âme en peine
Je suis un voyou
Marcel Proust
Les relations avec une femme qu'on aime peuvent rester platoniques pour une autre raison que la vertu de la femme ou que la nature peu sensuelle de l'amour qu'elle inspire. Cette raison peut être que l'amoureux, trop impatient par l'excès même de son amour, ne sait pas attendre avec une feinte suffisante d'indifférence le moment où il obtiendra ce qu'il désire. Tout le temps il revient à la charge, il ne cesse d'écrire à celle qu'il aime, il cherche tout le temps à la voir, elle le lui refuse, il est désespéré. Dès lors elle a compris que si elle lui accorde sa compagnie, son amitié, ces biens paraîtront déjà tellement considérables à celui qui a cru en être privé, qu'elle peut se dispenser de donner davantage, et profiter d'un moment où il ne peut plus supporter de ne pas la voir, où il veut à tout prix terminer la guerre, en lui imposant une paix qui aura pour première condition le platonisme des relations. D'ailleurs, pendant tout le temps qui a précédé ce traité, l'amoureux tout le temps anxieux, sans cesse à l'affût d'une lettre, d'un regard, a cessé de penser à la possession physique dont le désir l'avait tourmenté d'abord, mais qui s'est usé dans l'attente et a fait place à des besoins d'un autre ordre, plus douloureux d'ailleurs s'ils ne sont pas satisfaits. Alors le plaisir qu'on avait le premier jour espéré des caresses, on le reçoit plus tard, tout dénaturé, sous la forme de paroles amicales, de promesses de présence qui, après les effets de l'incertitude, quelquefois simplement après un regard embrumé de tous les brouillards de la froideur et qui recule si loin la personne qu'on croit qu'on ne la reverra jamais, amènent de délicieuses détentes.
La manière désastreuse dont est construit l'univers psycho-pathologique veut que l'acte maladroit, l'acte qu'il faudrait avant tout éviter, soit justement l'acte calmant, l'acte qui, ouvrant pour nous, jusqu'à ce que nous en sachions le résultat, de nouvelles perspectives d'espérance, nous débarrasse momentanément de la douleur intolérable que le refus a fait naître en nous. De sorte que, quand la douleur est trop forte, nous nous précipitons dans la maladresse qui consiste à écrire, à faire prier par quelqu'un, à aller voir, à prouver qu'on ne peut se passer de celle qu'on aime.
La souffrance dans l'amour cesse par instants, mais pour reprendre d'une façon différente. Nous pleurons de voir celle que nous aimons ne plus avoir avec nous ces élans de sympathie, ces avances amoureuses du début, nous souffrons plus encore que, les ayant perdus pour nous, elle les retrouve pour d'autres.
Comment a-t-on le courage de souhaiter vivre, comment peut-on faire un mouvement pour se préserver de la mort, dans un monde où l'amour n'est provoqué que par le mensonge et consiste seulement dans notre besoin de voir nos souffrances apaisées par l'être qui nous a fait souffrir ?
La manière chercheuse, anxieuse, exigeante, que nous avons de regarder la personne que nous aimons rend notre attention en face de l'être aimé trop tremblante pour qu'elle puisse obtenir de lui une image bien nette.
La manière désastreuse dont est construit l'univers psycho-pathologique veut que l'acte maladroit, l'acte qu'il faudrait avant tout éviter, soit justement l'acte calmant, l'acte qui, ouvrant pour nous, jusqu'à ce que nous en sachions le résultat, de nouvelles perspectives d'espérance, nous débarrasse momentanément de la douleur intolérable que le refus a fait naître en nous. De sorte que, quand la douleur est trop forte, nous nous précipitons dans la maladresse qui consiste à écrire, à faire prier par quelqu'un, à aller voir, à prouver qu'on ne peut se passer de celle qu'on aime.
La souffrance dans l'amour cesse par instants, mais pour reprendre d'une façon différente. Nous pleurons de voir celle que nous aimons ne plus avoir avec nous ces élans de sympathie, ces avances amoureuses du début, nous souffrons plus encore que, les ayant perdus pour nous, elle les retrouve pour d'autres.
Comment a-t-on le courage de souhaiter vivre, comment peut-on faire un mouvement pour se préserver de la mort, dans un monde où l'amour n'est provoqué que par le mensonge et consiste seulement dans notre besoin de voir nos souffrances apaisées par l'être qui nous a fait souffrir ?
La manière chercheuse, anxieuse, exigeante, que nous avons de regarder la personne que nous aimons rend notre attention en face de l'être aimé trop tremblante pour qu'elle puisse obtenir de lui une image bien nette.
Et des fleurs..
Un peu de jardinage, pour le bien des plantes et de la tête : ne plus penser, tout au moins se plonger dans une activité qui occupe l'esprit tout en épatant les yeux..
Avec Edelwen c'est toujours un régal de triturer le jardin, de le retourner, de l'aménager à sa façon, comme dans ses dessins magiques d'imagination.. Des photos valent mieux que des mots, en voici en voilà prises cet aprem
Avec Edelwen c'est toujours un régal de triturer le jardin, de le retourner, de l'aménager à sa façon, comme dans ses dessins magiques d'imagination.. Des photos valent mieux que des mots, en voici en voilà prises cet aprem
dimanche 4 mars 2007
Ménagerie de printemps
Un dimanche ensoleillé ? L'occaz d'aller dénicher du cade, juniperus oxycedrus, afin de le tourner dans la semaine. Oui biensûr je n'aurai pas la patience de le faire sécher un an, dans un recoin sec à l'abri de la lumière. Peu importe, j'ai de la gouge dans les idées ! Dimanche printanier, où les papillons sont allés faire des bisous aux jonquilles.. J'en profite pour présenter ma petite ménagerie, heureuse de cette journée lumineuse :
De haut en bas, gauche à droite :
Pinpin, le lapin fou qui s'est bien intégré :)
Godasse, le chat le plus cool de la région PACA
Manga, le vieux bagarreur pépère
Yoki, qu'est dingue.. chienne susceptible !
Xiarou, la petite enfoirée aussi voleuse qu'elle est affectueuse
Arf il manque une photo de Miaousse, qui s'en est allée dormir dans un coin cet aprem'.
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