Mais où vais-je quand je disparais ? Quand je me chope un de ces coup de blues à faire chialer un huissier, une dépresse à faire se flinguer les oiseaux, mmmh ? Où vais-je donc ? Dans ces moments où je voudrais tant qu'"ils" viennent me chercher (mes parents des étoiles, pas les infirmiers), où je voudrais tant appuyer sur un bouton et passer à une autre vie (code quantum!), dans ces moments où c'est pas la peine de m'appeler sur mon nouveau portable (tiens donc..) parce qu'anyway j'ai dans la voix tout le poids d'un vieil éléphant traqué, à l'agonie, harcelé de toutes parts d'où dardent flèches empoisonnées et sagaies de bambous affûtées, et d'où se distinguent dans la futaie trente-sept visages empennés peints aux couleurs feu du souvenir des guerres tribales .. mmmh? Et bien je vous le dirai un peu plus tard. Pourquoi plus tard ? Ben là j'ai pas envie. Un petit indice ? oki, juste dans l'espoir de me faire en partie pardonner tous ces insoutenables manquements à l'amitié, à l'humilité, à la civilité, à la décence, et à bien d'autres choses qui me semblent surannées lorsque je me hais... ou lorsque je
vous déteste, madame.

Merci pour vos petits mots et vos jolis textes.
3 commentaires:
Je crois que je sais... Au moins les champignons qu'on peut y attraper sont moins dangereux que les gonocoques...
Moi je dis sinon j'ai une ordonnance pour toi. Une vraie, pas des saloperies de trucs qui endorment et diffèrent la douleur.
Une petite injection d'USL demain midi devrait t'aider à passer la pilule pour quelques heures...
le rendez-vous est pris ! on va quand même pas se laisser abattre..
Bordel, si j'étais pas sous antibio, cortisone et tout le bordel, je me taperais l'aller-retour et la cloche..!
Je vais même pas pouvoir aller à la Savim, le salon du vin ce week-end, alors que j'ai huit invits... ;(
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